mardi, décembre 05, 2006

N°75 - journal de l'Afghanistan - 4-12

Sommaire : :
1 Analyse
Des résistants
Des occupants
2 Occupation de l'Afghanistan
3 Politique
a) collaborateurs afghans
b) occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails.
L'Afghanistan en chiffre.
6 Brèves
6-1 Point de vue de Pol De Vos : Les soldats belges sont-ils en danger ?
7 Dossier & Point de vue
7-1 Point de vue de Bassirat.net : Les taliban annoncent une intensification des combats au printemps 2007.
7-2 Point de vue de Alexandrine Bouilhet (Figaro) : La perspective d'une Otan ''mondiale'' divise Paris et Washington.
7-3 Point de vue de Alexandre Bogatyrev : Afghanistan, chance ou traquenard pour l'OTAN ?
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 525.000 réfugiés afghans enregistrés au Pakistan.
8-2 Le secteur minier suscite de nombreux espoirs.
8-3 7 millions d’enfants ne sont pas scolarisés.
8-4 CRER Bxl (Belgique) : 5 Afhgans pièges par l’Office des Etrangers.
9-0 Annexes
9-1 Provinces Afghanes















Editorial : OTAN • Le Sommet de Riga dessine une « transformation » de l’Alliance
Les dirigeants des 26 pays de l’OTAN se réuniront en Lettonie les 28 et 29 novembre. Un sommet qui pourrait transformer l’Alliance en véritable gendarme du monde.
Présenté comme « une étape essentielle dans le processus de transformation de l’OTAN », ce sommet engage notre avenir à tous, mais hors de tout débat public.
Parmi les points particulièrement préoccupants annoncés à l’ordre du jour, il y a l’abandon de la prise de décision à l’unanimité. Dorénavant, les décisions se prendraient à la majorité. Ceci touche directement la souveraineté des états membres. Un pays pourra être entraîné dans une guerre alors qu’il y est opposé. Avec une telle règle, la Belgique serait directement impliquée dans l’agression de l’Irak.
Inquiétante aussi, la proposition sur le financement commun des opérations militaires. Jusqu’à présent, chaque pays supporte uniquement les troupes qu’il engage. La proposition permettra de transférer à l’ensemble des pays de l’Alliance la facture colossale des guerres US, et rendrait finalement incontrôlable le budget de la « défense » de chaque pays.
Au menu également, le renforcement de la Force de Réaction de l’OTAN « destinée à traiter un problème n’importe où dans le monde en l’espace d’heures et de jour »1, et l’extension de la mission en Afghanistan…
Tout ceci est présenté comme des mesures indispensables pour l’efficacité des missions « humanitaires, de paix ». Mais dans les faits, il s’agira d’un saut qualitatif important vers la transformation de l’OTAN en force globale destinée à assurer l’ordre mondial.
Enfin, à Riga sera décidée aussi l’extension de l’OTAN, par un nouveau type de partenariat avec des pays « qui défendent nos valeurs communes » (démocratie, liberté, etc). On évoque ouvertement l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et le Japon. Ces pays ceinturent géographiquement la Chine. Leur adhésion est un plus pour le Pentagone qui a qualifié la Chine de menace militaire la plus sérieuse envers les Etats-Unis2.
www.nato.int/docu/briefing/nrf2/html_fr/nrf01.html
2 http://politique-etrangere-usa.typepad.com/nmartinlalande/chine/index.html
Roland Marounek22-11-2006
L'Afghanistan en chiffre du 27-11 au 04 /12/06



tués
blessés



Usboys / Autres boys
6
20



Policiers, armée et collaborateurs
36
39



Peuple Afghan
47
32






1 La résistance contre l'agresseur
25-11
Selon les chiffres de l’Otan arrêtés à la mi-novembre, l’Afghanistan a connu 97 attaques kamikaze depuis le début de l’année.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
Analyse & déclaration
France.
29-11
Plusieurs pays demandent des renforts dans les zones de combat.
Mais … "Nous n'avons pas l'intention d'augmenter nos effectifs" en Afghanistan, a prévenu Chirac à l'issue du sommet de l'OTAN à Riga (Lettonie).
Si la France a accepté quelques "aménagements" à sa mission, "je ne suis pas disposé à aller au-delà", a-t-il dit.
En Afghanistan, "je ne pense pas que la solution soit exclusivement militaire", a-t-il expliqué, en plaidant pour une "coopération étroite entre responsables de la sécurité et responsables de l'aide au développement".
Evoquant le rôle de l'OTAN en général, Il a réaffirmé que l'Alliance était à ses yeux une "une structure militaire de défense entre l'Amérique du Nord et l'Europe", et qu'elle "le reste".
En particulier, "il n'a jamais été question d'étendre l'OTAN à l'Asie".
L'OTAN "ne peut fonctionner convenablement qu'en tant que structure militaire de défense entre les Etats-Unis et l'Europe", a insisté le président…
AP
UK
01-12
Grogne dans les rangs britanniques : Les Royal Marines et les commandos britanniques stationnés en Afghanistan ont le moral au plus bas depuis l’annonce du refus par le ministère britannique de la Défense de leur payer une prime de 3 000 livres qui leur avait été promise, en raison d’une erreur administrative de la Royal Navy.
Bassirat.net avec BBC
2 Occupation de l'Afghanistan
2-2 Les forces en présence
Otan-Isaf
28-11
L'Otan dirige depuis 2003 en Afghanistan la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) qui regroupe 32.000 soldats de 37 pays, dont les 26 pays alliés,
Environ 10.000 de ces soldats se heurtent depuis cet été à une forte résistance dans le sud afghan.
(afp- 11h13)
28-11
La coalition internationale dirigée par les Américains dispose de quelque 10.000 hommes, dont près de 5600 Britanniques..
(afp- 17h03)
Canada
26-11
Des militaires canadiens sont basés district de Panjwayi, au sud-ouest de la ville de Kandahâr, qui a été lé théâtre d’intenses combats au cours des quinze premiers jours de septembre.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
Pays-Bas
26-11
Le gros des troupes déployées sous la bannière de l’Otan dans Tarin Kôt, chef-lieu de la province d'Ourouzgân est fourni par les Pays-Bas. Un contingent américain y est également cantonné.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
3) Politique
a) Les collaborateurs afghans
Confection d'un gouvernement fantoche
28-11
Afghanistan : vers la formation d’un parti présidentiel ?
Farouchement opposé au système des partis politiques, le président Karzaï, pourrait favoriser la création d’un appareil politique à sa mesure dans la perspective des élections présidentielles de 2009, croit savoir l’agence de presse Hindoukouch News Agency (HNA).
Plusieurs ministres, dont Zarar Ahmad Moqbal, ministre de l’Intérieur, travailleraient à la création d’un parti pro-présidentiel qui pourrait s’appeler le Parti démocratique d’Afghanistan.
Bassirat.net avec Xinhua
b) Les occupants
Otan-Isaf
Jaap de Hoop Scheffer
28-11
Jaap de Hoop Scheffer a apporté son soutien à la création d'un "groupe de contact" international proposée par la France
"Nous avons besoin d'une meilleure structure de coordination internationale pour l'Afghanistan" qui supervise à la fois la sécurité, la reconstruction et les politiques qui s'y rattachent, a expliqué Scheffer.
"Il faut un organisme comme le groupe de contact au Kosovo qui réunisse les grands acteurs internationaux de manière régulière et coordonne la stratégie d'ensemble",
rappel : Scheffer a multiplié ces derniers mois les appels à une meilleure coordination sur le terrain entre l'Isaf et les autres principaux intervenants (ONU, Banque mondiale, Union européenne).
(afp- 11h13)
29-11
Jaap de Hoop Scheffer a fustigé l'incapacité des alliés à fournir les renforts nécessaires face a la résistance.
Scheffer : "Il n'est pas acceptable que notre mission dans le sud (de l'Afghanistan) manque toujours de 20% de ses effectifs nécessaires",
(ats -13:45)
Occupation de l'Afghanistan
29-11- L'Otan a également profité du sommet pour déclarer "pleinement opérationnelle" sa Force de réaction, un corps expéditionnaire d'élite de 25.000 hommes devant être déployé très rapidement en cas de crise....(AFP)
29-11
Les 26 pays de l'Otan ont réaffirmé la haute priorité de l'Afghanistan pour l'Alliance, sans toutefois décider de renforcer sensiblement leur dispositif militaire…Le responsable de l'Otan a assuré que "quelques pays s'étaient engagés à envoyer d'autres forces en Afghanistan", sans autre précision, mais selon des diplomates européens aucune promesse de cet ordre n'a été formulée mardi soir.En revanche, selon le même responsable, le commandant en chef des forces alliées, le général américain James Jones, a fait part de "progrès significatifs" quant aux restrictions imposées par plusieurs alliés au mouvement de leurs troupes d'une région à une autre du pays."Désormais 26.000 des 32.000 soldats déployés dans le pays sont d'un emploi plus facile qu'auparavant" pour les combats, a-t-on dit de même source. Scheffer "a indiqué clairement aux 26 alliés que dans des situations d'urgence ils auraient tous à venir au secours les uns des autres" et "les alliés ont acquiescé", a précisé ce responsable. Mais des pays comme l'Italie ou l'Espagne ont souligné qu'ils persisteraient à refuser d'envoyer des troupes dans le sud en dehors des cas d'urgence. "Notre position reste absolument inchangée, comme celle de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne", a affirmé à la presse le chef du gouvernement italien Romano Prodi."En cas d'urgence, nous aiderons le sud", avait dit mardi la chancelière allemande Angela Merkel à la télévision N24, ajoutant cependant que les 2.800 soldats de son pays devaient rester postés dans le nord. Le président français Jacques Chirac a dit de son côté que le contingent français posté à Kaboul pourrait aller aider les troupes dans le sud afghan, mais "au cas par cas", a indiqué un diplomate français.
(afp & Reuters)
29-11
L'Otan s'engage à rester en Afghanistan aussi longtemps que nécessaire, malgré les divergences persistantes sur le rôle futur de l'Alliance.
l'Otan, fait face depuis plusieurs mois à la pire vague d’attaques mortelles.
## Plus de 331 soldats de l'Isaf ont été tués au combat cette année, dont six au cours de la semaine écoulée, ce qui en fait la mission la plus meurtrière depuis sa création en 1949.
Les Canadiens ont encore perdu deux hommes lundi dans le Sud du pays, la région la plus dangereuse où ils combattent aux côtés d'Américains, de Britanniques et de Néerlandais.
Deux autres militaires de l'Otan ont péri mardi dans une attaque kamikaze
Face à cette situation, les ‘alliés’ ont partiellement mis de côté leurs divergences d'appréciation, tant il est vrai qu'ils ne peuvent plus se permettre d'échouer dans cette mission ...
"Il y a une acceptation complète autour de la table que la crédibilité de l'Otan est en effet en jeu", a déclaré le Blair
SIGNAL D'UNITÉ
Des avions, des hélicoptères et quelque 2.000 hommes supplémentaires seront engagés dans la guerre et l'Isaf disposera bientôt d'une réserve de quatre bataillons, trois américains et un polonais, déployable en cas de coup dur.
La Bulgarie, l'Espagne et la Macédoine enverront plus d'hommes tandis que la Roumanie et les Pays-Bas ont levé toutes leurs restrictions sur l'utilisation de leurs forces.
(Avec Reuters)
Extension des guerres ?
29-11
La suggestion du président français de créer un "groupe de contact" chargé de "recentrer" la mission des forces en Afghanistan sur les questions militaires et d'affiner une stratégie globale a été acceptée sans difficulté.
Ce groupe rassemblerait les pays de la région, les principaux pays engagés et les organisations internationales, comme cela existe au Kosovo, et consulterait les pays contributeurs de troupes extérieurs à l'Alliance, comme le Japon, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.
Cette demande illustre la détermination de la France à éviter que l'Otan ne devienne une sorte de gendarme global.
"Je n'ai jamais été très partisan d'un élargissement de l'Otan à des questions qui ne relèvent pas de sa vocation première, à savoir la sécurité militaire de défense", a-t-il déclaré.
(Reuters)
Dans les coulisses
29-11
L'ambition américaine de forger un réseau de partenariats avec des pays allant de l'Australie au Japon pour transformer l'Otan en alliance politique n'a donc pas été approuvée …
L'idée américaine était qu’il fallait créer un réseau de pays décidés à combattre le "terrorisme" en nouant par exemple des liens avec les pays qui ont envoyé des troupes en Afghanistan et qui auraient leur mot à dire dans les décisions opérationnelles.
(Reuters)
29-11- Répétant que "sa porte reste ouverte", l'Otan a invité Serbie, Bosnie-Herzégovine et Monténégro à rejoindre son Partenariat pour la paix, premier niveau de dialogue institutionnel avec l'Alliance.Mais les dirigeants ont souligné qu'ils attendaient que Belgrade et Sarajevo coopèrent avec le Tribunal pénal international (TPI), chargé de juger les crimes commis pendant les guerres nées de la dislocation de la Yougoslavie dans les années 90.L'Otan a aussi donné des espoirs à l'Albanie, la Croatie et la Macédoine en affirmant, sans citer de noms, qu'elle lancerait de nouvelles invitations à la rejoindre lors de son prochain sommet, vraisemblablement au printemps 2008.(AFP)
Sur le terrain
29-11
"L'Otan continue de se transformer pour apporter des solutions du XXIe siècle à des défis du XXIe siècle" a déclaré le secrétaire général de l'Alliance Jaap de Hoop Scheffer, en ouvrant la session plénière du sommet qui doit s'achever à la mi-journée.
La force de réaction de l'Otan (NRF) est "une force terrestre, navale et aérienne performante ", a dit M. de Hoop Scheffer. Cette force, dont l'idée remonte au sommet de Prague de novembre 20O2, est un corps expéditionnaire d'élite de 25.000 hommes devant être déployé très rapidement en cas de crise.
Le secrétaire général a annoncé "un nouveau chapitre de notre politique de partenariat" et un "message d'encouragement" aux pays potentiellement candidats. Un signal attendu dans les Balkans, notamment par la Croatie, l'Albanie et la Macédoine. "La porte de l'Otan reste ouverte", a indiqué M. de Hoop Scheffer.
(Afp)
Les alliés
Dans le monde
France
28-11
Chirac a fait connaître plus en détail la position de la France dans les journaux de 36 pays (les membres de l'Otan, les pays partenaires et ceux des Balkans).
"Pour créer les conditions d'un succès, nous devons inscrire notre action dans le cadre d'une stratégie globale, d'un processus politique et économique réaffirmé", a affirmé M. Chirac.
Il a souligné que "la mise en place d'un groupe de contact qui rassemble les pays de la région, les principaux pays engagés et les organisations internationales, comme cela existe au Kosovo, me semble nécessaire pour donner à nos forces les moyens de réussir leur mission en soutien des autorités afghanes et recentrer l'Alliance sur la conduite des opérations militaires".
Le "groupe de contact" sur le Kosovo, où sont déployés plus de 17.000 soldats au sein de la KFOR, réunit notamment l'ONU et six pays: les Etats-Unis, le Royaume uni, la Russie, l'Allemagne, l'Italie et la France.
(afp- 11h13)
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes Otan & Isaf - Province non précisée
28-11
Deux attaques Kamikaze avaient frappé plus tôt mardi l'ouest et le sud de l'Afghanistan, faisant au total un mort, un policier afghan, et cinq blessés, dont un soldat de l'Otan.Au total, les cinq attaques ont tués depuis dimanche 20 morts,quatre soldats de l'Otan, une flambée de résistance armée qui intervient alors que se réunissent mardi et mercredi les dirigeants des 26 pays membres de l'Otan pour notamment discuter de la détérioration de la situation en Afghanistan
Détails
Kaboul
25-11
Samedi également, l’explosion d’une bombe dans le quartier de Karta-e-Parwan, à Kaboul, a blessé un soldat de l’Armée nationale afghane (ANA) et endommagé un véhicule, a annoncé le ministère de la Défense.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
29-11
Deux soldats de l'OTAN ont été tués quand leur véhicule de patrouille a été visé par une bombe au sud de la capitale a annoncé l'Alliance atlantique mercredi.
(AP
Province de Ghanzi (centre de l’Afghanistan)
30-11
Des combats ont opposé pendant deux heures l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité dirigée par l’Otan, à des rebelles dans le district de Gilan, ont annoncé mercredi des officiels. Selon Mir Ahmad Tayyib, plusieurs résistants ont été blessés.
Il a également affirmé que des véhicules de l’Isaf ont été endommagé dasn les échanges de tirs.
Bassirat.net avec Pajhwok
Province d'Helmand (sud de l'Afghanistan)
27-11
### Des habitants du district de Kadjaki, et des autorités locales ont affirmé que des raids aériens de l’Isaf ont fait, dimanche et lundi, onze victimes civiles, principalement des femmes et des enfants. L’Isaf, par l’intermédiaire de son porte-parole, le Major Luke Knittig, a reconnu que la région a été le théâtre de raids aériens en réponse à l’attaque d’une patrouille. ….
Bassirat.net avec Pajhwok
03-12
Une patrouille de l'Isaf a été attaquée avant l'aube par "un nombre important de résistants", à environ 15 km de la localité de Moussa Qala, selon un communiqué de l'Isaf.
L'affrontement a duré près de quatre heures et des hélicoptères de combat et un avion-bombardier ont dû venir en renfort des soldats, selon la même source qui ne pouvait dire combien d'e résistants avaient été touchés.
Selon la police locale, quatre résistants ont été tués, mais elle ne communique pas les pertes allièes.
Il s'agit du plus important affrontement rapporté dans ce district depuis un accord intervenu en septembre dernier entre les troupes britanniques de l'Isaf et les chefs tribaux locaux. Ces derniers avaient assuré que lesrésistants partiraient de ce district si les soldats britanniques se retiraient.
(afp- 17h03- (Reuters)
03-12
En revanche, trois militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) ont été blessés lors d'un autre affrontement survenu un peu plus tôt
(Reuters)
03-12
Dix résistants ont péri dans des affrontements avec la police dans la province d'Helmand et de Zaboul (sud), selon un bilan invérifiable de la police qui n'a fait état que d'un seul blessé dans ses rangs.
(afp- 17h03)
Province d'Herat (ouest de l'Afghanistan)
28-11
Une attaque mardi près de la ville d'Hérat (ouest) a tué un policier et blessé quatre personnes, trois civils et un policier, selon le ministère de l'Intérieur.
La police avait pris en chasse un véhicule suspect que le chauffeur-kamikaze a fait exploser contre une jeep des forces de l'ordre, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Zamarai Bashari, en soulignant que le kamikaze avait été déchiqueté par l'explosion.
(afp- 12h49)
Province de Kandahar (sud)
26-11
« Plusieurs affrontements » ont également eu lieu vendredi et samedi dans le district de Panjwayi, au sud-ouest de la ville de Kandahâr, faisant cinq morts du côté des résistants et trois blessés dans les rangs de l'Isaf, a encore affirmé l'Isaf.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
26-11
Des résistant s ont tendu une embuscade à un convoi de la police qui circulait sur la route reliant Kandahâr à Kaboul.
Un résistant a été tué, a affirmé un officier de police, Jainani Khân, qui bien entendu ne parle pas des pertes dans ces rangs
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
27-11
2 soldats canadiens de l'Otan ont été tués par un kamikaze, près de Kandahar.
(afp- 12h49)
28-11
Une attaque kamikaze a fait un blessé mardi parmi les soldats de l'Otan déployés dans le district de Panjwayi, a déclaré à l'AFP Luke Knittig, porte-parole de l'Isaf.
D'intenses combats avaient eu lieu la semaine dernière dans cette zone où sont postés des soldats canadiens.
(afp- Bassirat.net- 12h05)
28-11
Quelques heures plus tard, une autre voiture a explosé au passage d'un convoi de l'Otan faisant 5 blessés parmi les soldats otanesque, selon la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
Rappel : D'intenses combats avaient eu lieu la semaine dernière dans cette zone, le district de Panjwayi, où sont postés des soldats canadiens.
(afp- 12h49)
30-11
Un kamikaze s’est fait exploser mercredi à proximité d’un convoi de l’Isaf, tuant deux civils( ?) .
30-11
# Un civil qui n’aurait pas répondu aux injonctions des soldats à l’approche d’un check-point., a été abattu dans le district de Panjwayi, au sud-ouest de la ville de Kandahâr, par des soldats de l’Isaf.
# Quatre incidents de ce genre impliquant des soldats de l’Isaf ont fait cinq victimes civiles au cours des deux dernières semaines.
Bassirat.net avec AP
01-12
Un soldat de l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité dirigée par l’Otan, a été blessé dans une opération qui a permis la capture jeudi de deux commandants de la résistance et l’élimination d’un nombre indéterminé de résistants (…).
Par ailleurs, l’Isaf a annoncé l’explosion d’une bombe au passage d’un de ses convois …
Ps –ndlr : L’attaque n’aurait (comme toujours) pas fait de morts dans les rangs des occupants
Bassirat.net avec Pajhwok et AP
02-12
La résistance confirme avoir abattu par une roquette un hélicoptère affrété par la force de l'Otan .( L'Isaf ne pouvait confirmer ni démentir dans l'immédiat cette information.)
L'hélicoptère,était parti samedi de la ville de Kandahar pour livrer du matériel aux soldats de l'Isaf basés à Tirin Kot, dans la province voisine d'Oruzgan, selon l'Isaf.
Cet hélicoptère compte habituellement un équipage de huit personnes, selon un porte-parole de l'Isaf à Kaboul,
### Richard Kusak, qui ne pouvait cependant confirmer que seul huit personnes étaient bel et bien à bord..
Le ministère de l'Intérieur a indiqué qu'il y avait des victimes.
L'Otan ne disposait d'aucune information sur le sort de l'équipage.
(Reuters afp- 17h03)
03-12
Huit personnes au moins ont été tuées dans une attaque kamikaze qui a visé des soldats de l'Otan qui ont riposté en ouvrant le feu, rapportent policiers et témoins.
## Trois civils ont péri quand le véhicule a été projeté sur un convoi militaire, et cinq autres ont été tués ensuite par des soldats, ont-ils ajouté.
Ndlr : (au vu du récit ci-dessous , ce chiffre sera certainement très minimaliste…)
Les soldats ont fui le lieu de l'attaque en ouvrant le feu sur plusieurs véhicules civils.
Un journaliste de l'Associated Press les a vu tirer alors qu'ils étaient déjà à un kilomètre du site de la déflagration. Un homme à moto a reçu une balle dans le ventre.
En tout, six Afghans ont été blessés par des tirs, a rapporté le Dr Bashir Ahmed, de l'hôpital de Kandahar.
Le commandant Knitting, a déclaré: "Nous allons établir les faits. La manière dont les soldats ont réagi reste à clarifier." …
(Reuters & AP)
03-12
Deux civils ont été tués et 21 personnes blessées dimanche, dont trois soldats de l'Otan, dans un attaque kamikaze suivi par les "tirs de défense" des militaires de l'Otan a-t-on appris de sources officielles.
Ces tirs ‘de défense’ ont fait que que six civils ont été blessés, a déclaré le porte-parole du gouverneur de Kandahar, Daoud Ahmadi.
Le ministre de l'Intérieur, Zarar Ahmad Mukbel, a lui affirmé à Kaboul qu'un civil avait été tué et un autre blessé par les soldats de l'Isaf, sans préciser par ailleurs le bilan de l'explosion. Les soldats ont selon lui "ouvert le feu sur un véhicule qui n'avait pas respecté l'ordre de ne pas approcher du convoi qui venait d'être touché par la déflagration".
Interrogé un porte-parole de l'Isaf Jason Chalk, s'est borné à indiquer qu'une enquête avait été ouverte sur cette affaire.
Trois soldats de l'Isaf, dont la nationalité n'a pas été précisée, ont également été blessés, selon le porte-parole de l'Isaf. Des soldats néerlandais et canadiens sont déployés à Kandahar.
La zone a été bouclée par les policiers et des soldats de l'Isaf.
Un véhicule militaire a été endommagé par l'explosion, selon un journaliste sur place.
(afp- 11h44)
Province de Kunar (est de l'Afghanistan)
26-11
Un porte-parole Mohammad Hanif, a affirmé dimanche que la résistance a exécuté quatre Afghans espions à la solde des Etats-Unis, a rapporté l’agence de presse privée afghane Pajhwok.
Ils travaillaient sur la base américaine de la vallée de Korengal, dans la province du Kounar.
Bassirat.net avec Pajhwok
Province de Khost (sud-est)
27-11
Une bombe actionnée à distance a explosé lundi soir dans le district de Shindand au passage d'un convoi de la police, blessant trois policiers.
Bassirat.net avec AP
27-11
Selon les forces de sécurité afghanes, deux résistants auraient été tués dans le district de Gorbaz lors de l’attaque d’un poste de police établi à proximité de la frontière avec le Pakistan.(les les forces de sécurité afghanes omettent de parler de leur pertes)
Ils ont repris le chemin du Pakistan à l’issue des combats.
(Bassirat.net avec Pajhwok afp- 12h49)
28-11
Un volontaire de la mort a fait sauter son véhicule contre un véhicule d'une unité de la police afghane qui était à sa poursuite, tuant un policier et en blessant un autre.
L'attaque s'est produite à une dizaine de kilomètres au sud de la ville de Hérât, dans l'ouest de l'Afghanistan.
Bassirat.net avec AP
Province de Lagar
25-11
Un acte kamikaze s’est produite dans la province, un volontaire de la mort s’est fait exploser contre un convoi de l’Isaf dans le district de Charkh, blessant trois personnes (soldats ?), selon les autorités locales.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
28-11
Deux soldats de la force de l'Otan ont été tués et un autre blessé par une explosion au passage de leur véhicule non loin de Kaboul, a annoncé la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
L'attaque, qui a également blessé un interprète, s'est produite dans le district de Pouli Alam, dans la province de Logar, voisine de celle de Kaboul, selon un communiqué de l'Isaf qui n'a pas précisé la nationalité des victimes.
La plupart des soldats déployés dans cette zone sont Américains.
28-11
Un soldat ainsi qu'un interprète ont également été blessés par une bombe qui a explosé mardi, précise un communiqué de la FIAS.
La FIAS n'a pas divulgué la nationalité des blesssés.
AP -Bassirat.net avec Reuters et Pajhwok
Province d'Oruzgan (sud de l'Afghanistan)
26-11
Un soldat de l’Isaf,, et une dizaine de résistants ont été tués au cours de quatre affrontements distincts dans le sud du pays.
« Le premier (affrontement) s'est produit (samedi) près de Tarin Kôt, chef-lieu de la province d'Ourouzgân, après une attaque contre les forces de l'Isaf par un nombre important d'ie résistants», a indiqué l'Isaf dans un communiqué. Des chasseurs-bombardiers de l’Isaf sont entrés en action pour soutenir les troupes au sol.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
Province de Paktikâ (sud-est)
26-11
Quinze personnes (collaborateurs et gardes) ont été tuées et vingt-cinq blessées dimanche dans une attaque visant des officiels afghans rassemblés dans un restaurant de la région d’Ourgoun, dans la province de Paktykâ.
Le volontaire de la mort « était assis à une table et a activé sa charge lorsque le chef du district d'Ourgoun, Mohammad Mobin, est entré dans le restaurant », selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur qui a précisé que M. Mobin avait été blessé.
L’explosion a endommagé des échoppes et un hôtel où se trouvaient des soldats et officiels afghans, selon des témoins. Selon un porte-parole de la coalition, le capitaine Jose Lopez, l'attentat visait « des gardes de sécurité afghans ». « La plupart des victimes sont des miliciens » afghans travaillant pour la coalition, a déclaré le gouverneur de Paktyka, Mohammad Akram Kheplwak.
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
Province du Wardak, (sud-ouest de Kaboul)
27-11
Deux camionneurs transportant du matériel destinés à l’Isaf, dirigée par l’Otan, ont été abattus dans le district de Sayyid Abad, L’Isaf a affirmé que le matériel transporté était destiné aux forces de sécurité afghanes.
Bassirat.net avec Pajhwok
Province de Zaboul (sud-est)
25-11
Une cinquante de résistants a attaqué samedi le district d’Arghandab et affronté la police pendant près d’une heure.
Les combats, a déclaré le chef du district, Fazal Bari, ont fait un mort dans les rangs des assaillants. (...)
Bassirat.net avec AFP et Xinhua
30-11
La police afghane aurait tués six résistants jeudi soir lors de l’attaque d’un poste de sécurité dans la région de Shar-e Safa, ont annoncé les autorités locales.
Deux autres résistants ont été emprisonnés.
La route qui relie KAndahâr à Kaboul traverse en partie la région de Shar-e Safa.
Bassirat.net avec Xinhua et Pakhwok
3-2 L'Afghanistan en chiffre : Guerre appelée "Enduring Freedom déclenchée en octobre 2001

Civils tués : ? + 2.164
Civils blessés : ? + 1.425 (chiffres trop bas)

Résistances afghans tués : : ? + 1.429
Résistances afghans blessés : ? + 1364 (chiffres trop bas)
Résistances afghans arretés : : ? + 725
Militaires Occupant tués : 674
Militaires Occupant blessés : ? + 720 (chiffre invraisemblablement bas...)
Suicides : ? + 20
CIA tués : : 4

Soldats /policiers tués : ? + 2.571
Soldats gouvernementaux Blessés : ? + 2.998 (chiffres trop bas)
Collaborateurs tués + armée pakistanaise) : 582
Collaborateurs Blessés : ? + 334
Collaborateurs disparus : ? + 14

Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & Bassirat.net
5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
5-1
6 Les Brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Point de vue de Pol De Vos : Les soldats belges sont-ils en danger ?
L’OTAN avec ses 31 000 hommes déployés est dans ses petits souliers.
Depuis 2002, les Belges doivent assurer la sécurité de l’aéroport de Kaboul. Ils y patrouillent jour et nuit. Mais aucun d’eux ne peut quitter l’aéroport : trop dangereux. « Ça pèse énormément sur le moral. Il faut être sur ses gardes en permanence, c’est très fatigant », déclare le commandant belge, Louis Ditherville. « Les gars sont à bout de nerfs. Le danger est nulle part et… partout. »
La présence belge sert-elle une bonne cause ? Cinq ans d’occupation n’ont apporté aucune amélioration à l’existence de l’Afghan moyen. Parmi les opposants au régime taliban, nombreux sont ceux qui sont dans la résistance aujourd’hui. Depuis juillet, la tension n’a fait qu’augmenter. Durant une offensive contre les insurgés dans le sud du pays, il y a eu au moins 1 000 tués, dont de nombreux soldats de l’Otan : « Avec au moins un mort tous les deux ou trois jours, ça fait deux ou trois mois que les drapeaux sont en berne en permanence. »
Le nombre d’attaques contre les troupes d’occupation augmente. L’Otan a porté le nombre de ses patrouilles à Kaboul et dans les environs à 40, voire 70 par jour.
La tension est à couteau tiré.
Chez les Belges aussi, elle s’accroît. Le 3 septembre, trois roquettes ont été tirées vers l’aéroport depuis les proches montagnes de Kuh-e-Khvaje-Rawast Ghar. Personne n’a été blessé. Le lt-col. Bernard Quarré n’est pas rassuré : « C’est une vraie période charnière. Si nous ne pouvons obtenir une sécurité minimale, nous courons le danger qu’une partie de la population n’aille conclure qu’après des années, les étrangers n’ont toujours pas apporté d’amélioration… »
Le gouvernement belge ferait mieux de reconsidérer sa participation à l’occupation du pays.
Après la mort des premiers soldats canadiens, un large mouvement anti-guerre s’est constitué au Canada pour réclamer le retrait des troupes. N’attendons pas, ici, que les premiers soldats belges tombent aussi.
Pol De Vos29-11-2006
7 Dossiers
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7-1 Point de vue de Bassirat.net : Les taliban annoncent une intensification des combats au printemps 2007.
Le mollah Dadôllah, responsable militaire des taliban, a annoncé récemment à l’agence Reuters une intensification des violences pour le printemps prochain. À la recherche de nouvelles troupes, l’Otan s’apprête à se réunir en Lettonie
« Les taliban préparent pour l'été prochain des stratégies d'attaque des forces d'occupation américaines et de l'Otan) Les attentats-suicides et autres s'intensifieront avec le réchauffement de la température », a déclaré Dadôllah, interviewé par téléphone.
Ce n’est pas la première fois qu’un haut dirigeant annonce une intensification des combats. « Les prochains mois verront une intensification et une plus grande organisation de la résistance contre les croisés » en Afghanistan écrivait le mollah Omar, chef suprême des taliban, dans un long message rendu public à l’occasion de l’Aid el-Fitr, fête qui marque la fin du mois du ramadan. « Je demande aux moudjahidine d'intensifier les opérations contre les croisés », poursuivait-il.
Si l’on en croit Asia Times Online, Ayman al-Zawahiri, l’idéologue d’al-Qaïda, a mis sur pied un plan visant à rallier tous les anciens moudjahiddin, y compris les non pashtounes, et les militants djihâdistes du monde entier sous la bannière des taliban afin de lancer une « intifada » sur l’ensemble du territoire afghan et d’en expulser les troupes étrangères.
L’Otan, qui se réunit à Riga les 28 et 29 octobre à Riga, capitale de la Lettonie, se prépare également, mais dans la discorde. Les pays en première ligne face aux rebelles - États-Unis, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Canada, Danemark notamment - n’acceptent plus que leurs soldats meurent sous les balles et les bombes des résistants alors que les contingents d’autres pays - France, Allemagne, Italie, Espagne entre autres - sont maintenus dans des régions considérées comme plus sûres.
Dans un premier temps, le commandement militaire et civil de l’Otan a fait pression pour obtenir la levée des restrictions qu’imposent certains pays à l’emploi de leurs troupes déployées dans des régions plus calmes.
Selon le général Jones, Commandant Suprême des forces alliées en Europe, il existe plus de cinquante types de restrictions qui l’empêchent d’utiliser avec flexibilité les 32 000 hommes qui sont déployés en Afghanistan sous le drapeau de l’Otan.
Toutefois, la chancelière allemande, Angela Merkel, a rejeté « les demandes de partenaires de l’OTAN d’une extension du mandat allemand au-delà des régions du Nord » de l’Afghanistan. « En ce qui me concerne, le thème de l'Afghanistan est trop important pour être réduit à un débat nord-sud au sommet de l'Otan à Riga », a-t-elle ajouté lors d’un discours au Parlement.
La France, selon The Economist, « a répondu négativement à une demande des chefs militaires de l’OTAN concernant le déploiement de la réserve pour les OPEX (opérations extérieures : ndlr) de l’OTAN, un bataillon français, invoquant la raison - discutable - qu’il faut qu’elle reste en Europe au cas où des troubles surviendraient dans les Balkans ».
Face à l’inflexibilité des États concernés, à l’exception de l’Espagne, l’Otan envisage un accord a minima lors du sommet de Riga (28 et 29 novembre). Les 26 États participants devraient s’engager à envoyer des troupes supplémentaires si le commandant en chef de l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité dirigée par l’Otan, déclarait l’état d’urgence aussi bien militaire qu’humanitaire.(…)
L’Otan s’active également sur le terrain diplomatique pour obtenir du Pakistan une plus grande collaboration à la lutte contre la rébellion afghane. « Le problème de la “talibanisation” n'est pas uniquement afghan, il est aussi régional et les deux pays doivent y travailler », a reconnu le général Jones. « La tonalité des réunions » entre les alliés et le Pakistan « est prometteuse » et « c'est un bon départ pour de bons résultats », a déclaré mercredi le général Jones. L’objectif de l’Otan est d’obtenir « une baisse du flot incontrôlé de personnes traversant la frontière » dans les prochains mois. « J'ai été très impressionné par la volonté des militaires pakistanais de nouer le contact avec la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) et avec l'Otan », a ajouté le général américain.
(Bassirat.net avec comme sources : Reuters, The Economist, AFP et Asia Times Online )
27 Novembre 2006
7-2 Point de vue de Alexandrine Bouilhet (Figaro) : La perspective d'une Otan ''mondiale'' divise Paris et Washington
Les États-Unis veulent que l'Alliance noue des partenariats privilégiés avec les pays asiatiques pro américains.
Les États-Unis cherchent à récompenser leurs alliés participant aux opérations en Afghanistan et en Irak. «Nous allons autoriser l'Otan à faire des entraînements avec des pays comme le Japon et l'Australie», a déclaré George W. Bush, hier, à Riga. L'OTAN espère obtenir le feu vert des Alliés, aujourd'hui à Riga, pour nouer de nouveaux partenariats avec l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Suède et la Finlande. Poussée par les États-Unis depuis un an, cette « initiative pour un partenariat mondial », qui donne à l'Otan une dimension inédite, est le sujet le plus polémique du sommet. Ces derniers jours, elle a fait l'objet d'une âpre bagarre entre Paris et Washington. Les États-Unis cherchent un moyen de récompenser les pays qui contribuent aux opérations de l'Otan en Afghanistan et dans les Balkans, mais aussi en Irak. « Nous ne voulons pas transformer l'Otan en une alliance à géométrie variable, qui récompenserait les pays fournisseurs des troupes », rétorque-t-on côté français. En coulisses, l'obstruction de la France a obligé les États-Unis à revoir leurs ambitions à la baisse. « Nous allons autoriser l'Otan à faire des entraînements et de la planification avec des pays comme le Japon et l'Australie », a annoncé le président Bush hier. Avec la Corée du Sud, l'Australie et le Japon constituent des alliés traditionnels de Washington dans la région Asie-Pacifique. Membre de la coalition en Irak, l'Australie participe aux combats de l'Otan dans le sud afghan. Le Japon a retiré ses troupes d'Irak mais finance la reconstruction en Afghanistan. La Suède et la Finlande participent aux opérations alliées dans les Balkans et en Afghanistan. Associer l'Iran
Ces partenariats « à la carte » que l'Otan veut lancer au cas par cas contrarient Paris. « Pour un Européen, un partenariat avec l'Ukraine ou la Russie est plus important qu'avec la Corée du Sud ou le Japon », affirme un diplomate français. Bataillant pour chaque mot, Paris a obtenu que les noms des pays visés par les États-Unis ne soient pas mentionnés dans le communiqué final de l'Alliance. « Bush peut les citer, cela n'aura pas le même impact par la suite », confirme-t-on à l'Otan. Contrairement à ce que voulait Washington, il n'y aura pas de nouvelles structures créées, obligeant des réunions régulières ­entre les Alliés et les nouveaux partenaires. Des « contacts » pourront être noués avec chacun d'eux, « au cas par cas », avec l'accord de Paris, selon les sujets abordés. « Il faut recentrer l'Alliance sur la conduite des opérations militaires », a affirmé le président Jacques Chirac dans une lettre adressée aux pays partenaires de l'Alliance. À défaut de partenariats, le président français propose d'instaurer « un groupe de contact » avec les pays fournisseurs de troupes et contributeurs à la reconstruction en Afghanistan. Il s'agirait de copier ce qui s'est fait dans les Balkans. Cette version très édulcorée du partenariat voulu par les Américains n'est pas sans créer une autre polémique. Selon Paris, le groupe de contact devrait inclure un membre de « l'axe du mal » défini par George Bush : l'Iran. « C'est un voisin important de l'Afghanistan », confirme-t-on côté français. Les Américains n'ont pas vraiment apprécié l'idée de donner à Téhéran un droit de regard sur ce que fait l'Otan en Afghanistan. Ils ont fait mine d'ignorer cette petite « provocation » du président français, bien décidé, semble-t-il, à jouer les trublions.
De leur envoyée spéciale à Riga ALEXANDRINE BOUILHET
http://www.lefigaro.fr/international/20061129.FIG000000126_la_perspective_d_une_otan_mondiale_divise_paris_et_washington.html Ngan/AFP.
7-3 Point de vue de Alexandre Bogatyrev : Afghanistan, chance ou traquenard pour l'OTAN ?
L'Afghanistan est l'un des domaines où Moscou est prêt à coopérer avec l'Alliance atlantique. A preuve, les dernières réunions du Conseil Russie-OTAN. Et voilà qu'après la première journée "afghane" du sommet de l'Alliance atlantique à Riga, on voit pourquoi elle n'affiche plus d'enthousiasme réciproque. Apparemment parce que l'Afghanistan est un thème douloureux et compliqué pour le partenariat nord-atlantique.
On a entendu dire que l'avenir de l'OTAN se décide actuellement en Afghanistan. Rappelons qu'aujourd'hui, cinq ans après le début de l'opération militaire dans ce pays, c'est l'Alliance atlantique qui s'est chargée de la coordonner, ayant dissipé l'ambigüité de l'époque où les troupes américaines opéraient séparément de l'OTAN, alors que les Etats-Unis étaient membre de ce bloc.
On pensait que cette opération donnerait, comme par un coup de "baguette magique", une nouvelle vie à l'organisation dont la situation était devenue ambiguë après la fin de la "guerre froide". Le terme de "talibans" semblait être une excellente réponse à la question "A quoi l'Alliance sert-elle et qui est l'adversaire potentiel de ce bloc militaire?". Le sommet de Riga a montré que le prix "afghan" du maintien et même de l'élargissement de l'alliance devient excessif pour les alliés.

Ils l'ont compris lorsqu'ils ont constaté qu'ils devaient assurer la sécurité non seulement dans les provinces du Nord, relativement calmes, mais également dans le Sud et le Sud-Est où les talibans sont pratiquement les maîtres absolus. L'offensive lancée par les talibans cet automne prouve qu'ils ont renforcé considérablement leurs positions. Ils changent de tactique pour passer de la guérilla à des opérations organisées. De plus en plus souvent ils agissent par groupes de 300 à 400 hommes.
Les forces étrangères et l'armée nationale afghane essuient des pertes sensibles. De plus en plus souvent, dans des attentats terroristes montés par des kamikazes, ce qui ne se pratiquait pas dans ce pays il y a deux ans. Depuis le début de cette année les terroristes kamikazes ont perpétré plus de 140 attentats. Sur ce point, l'Afghanistan ressemble de plus en plus à l'Irak.
Il se trouve que dans la nouvelle situation l'Alliance atlantique n'a pas assez de forces en Afghanistan. Ses soldats sont donc obligés de se retrancher dans leurs bases et leurs points d'appui d'où ils lancent de temps en temps un raid contre l'ennemi.
A Riga, des voix se sont élevées pour demander un nouveau renforcement du contingent militaire allié en Afghanistan. Le problème est que les demandes instantes des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et du Canada d'augmenter les forces nationales des pays européens se sont heurtées à un refus non moins ferme de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne, de la Turquie, de l'Italie, de la Norvège et du Danemark.
Dans la coulisse du sommet de Riga les alliés des Etats-Unis ont fait des reproches violents à Washington. Ils ont accusé le Pentagone de fournir souvent à ses satellites une information notoirement fausse pour épargner délibérément certains détachements de talibans avec lesquels les Américains coopèrent activement. En même temps, les Américains n'entendent souvent pas les demandes d'appui aérien formulées par les Européens. Qui plus est, les soldats européens tombent parfois sous des "tirs amis" de l'aviation américaine.
D'autre part, les unités américaines ont produit une impression nettement négative sur la population, si bien que les soldats néerlandais et belges ont décidé de changer la couleur de leur uniforme pour que les Afghans ne les prennent pas pour des Américains.
A Riga, il est devenu évident que Bruxelles s'efforce d'augmenter le contingent militaire aux frais des pays désirant être admis à l'OTAN et des nouveaux membres de l'alliance. Parmi les premiers, Tbilissi et Kiev ont déjà annoncé leur intention d'expédier des unités en Afghanistan. Parmi les seconds, la Pologne a déjà décidé de porter ses effectifs dans ce pays à 1.000 hommes, l'Estonie en enverra 40, en plus des 80 déjà déployés, ainsi que des armes d'infanterie, et la Lettonie 20 militaires supplémentaires. La Bulgarie se propose de livrer des armes et des munitions à l'armée afghane. La Roumanie a consenti à dépêcher un bataillon motorisé.
La Croatie a réagi avec prudence à la demande ou plus précisément à l'ordre de déplacer ses unités des régions relativement calmes du Nord de l'Afghanistan dans le Sud où la situation est agitée. Quant à la Lituanie, elle a refusé net d'y envoyer ses soldats.
La décision des "novices" est compréhensible. Tout d'abord, une légère augmentation des effectifs militaires ne suffirait pas pour contrôler l'ensemble du territoire de l'Afghanistan. Et puis, la cause principale de la tension dans ce pays réside dans les problèmes que les Américains ont promis de résoudre il y a cinq ans: chasser tous les talibans en deux ou trois ans, stabiliser le système politique, jeter des bases de la prospérité économique, rétablir l'infrastructure, donner du travail à la population, assurer la sécurité et en finir avec le trafic de drogue. Rien n'a été fait. De nouvelles victimes inévitables parmi le contingent militaire de l'OTAN seront donc inutiles.
Moscou suit avec inquiétude les divergences, devenues évidentes à Riga, qui ne cessent de s'aggraver à mesure que l'OTAN s'élargit. Les milieux politiques russes ont compris depuis longtemps qu'une OTAN faible serait un mauvais partenaire. Ils se rendaient également compte que l'Afghanistan était un problème réel qui requérait une coopération de tous les Européens. Le sommet de Riga n'a fait que renforcer les doutes et les craintes de la Russie.
Par Alexandre Bogatyrev,
RIA Novosti 01/ 12/ 2006
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr :La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
8-1 525.000 réfugiés afghans enregistrés au Pakistan.
525 000 réfugiés afghans ont été enregistrés dans le cadre d’un programme qui vise à leur donner un statut légal pour une période de trois ans.
Le processus a connu récemment une importante accélération, particulièrement visible dans la Province de la Frontière du Nord-Ouest (NWFP).
Les Nations unies, qui sont associées au processus via le Haut commissariat aux réfugiés, estiment que l’arrestation de 1.100 de réfugiés afghans dans le cadre de l’enquête sur les cinq explosions qui ont frappé Peshawar depuis le 19 septembre et l’expulsion de 20 % d’entre eux ont poussé les réfugiés à se faire enregistrer.
Bassirat.net avec IRIN02 Décembre 2006
8-2 Le secteur minier suscite de nombreux espoirs.
Neuf compagnies minières internationales ont déposé un dossier auprès du ministère afghan des Mines et de l’Industrie pour obtenir la concession de la mine de cuivre d’Aynak, à une trentaine de kilomètres au sud de Kaboul.
Utilisé par al-Qaïda pour entraîner ses légions aux techniques commandos, le site d’Aynak est prometteur.
Des études suggèrent qu’il renferme au moins 240 millions de tonnes d’un cuivre pur à 2,3 %, ce qui le situe dans le haut du panier. Les cours actuels du cuivre sont au plus haut. Au prix de 7 000 $ la tonne, la mine d’Aynak vaut 30 milliards de dollars.
Sa taille est relativement moyenne. Toutefois, la géologie de la région rappelle celle de la Zambie, principal producteur de cuivre au monde. Ainsi, la découverte de dépôts supplémentaires n’est pas à exclure. L’extraction du cuivre devrait entraîner la création de 2 000 emplois directs et de 45 à 60 000 emplois indirects, ce qui est une véritable manne pour un pays ravagé par la guerre. S’y ajoute des royalties fixées par le gouvernement.
Le ministère des Mines et de l’Industrie devrait rendre public le nom de la compagnie retenue pour exploiter la mine d’Aynak au début de l’année 2007. Les plus optimistes prévoient un début de l’exploitation vers 2009-2010.
Toutefois, certains experts sont moins enthousiastes. Ils mettent en avant des risques économiques et politiques. Tout d’abord, l’exploitation ne devrait pas commencer avant une dizaine d’années, selon eux. 200 millions de dollars sont nécessaires dès la première année pour mettre en place les installations et les machines. Ensuite, le concessionnaire devra régler deux problèmes majeurs : l’eau, nécessaire à l’exploitation mais qui est la source, en raison de sa rareté, de tensions tribales, et l’énergie. La mine a besoin de 50 mégawatts, ce qui est énorme au regard des capacités de production actuelles. La capitale afghane n’est alimentée aujourd’hui que par un générateur de 19 mégawatts qui ne délivre du courant aux Kaboulis qu’entre deux et quatre heures par jour.
Le développement du secteur minier est considéré par les autorités afghanes comme l’une des clefs du développement du pays.
Le sous-sol afghan est riche et le pays compte environ 200 mines, dont certains restent sous le contrôle de chefs de guerre. Des recherches menées dans les années 1970 par des spécialistes soviétiques ont été reprises par un groupe d’étude composé d’experts britanniques. Les résultats des spécialistes soviétiques ont été étudiés dans le détail au cours des trois dernières années. Il ressort de ce travail que l’Afghanistan dispose de quantités significatives de gaz naturel, de pétrole, de charbon, de cuivre, de chrome, de talc, d’or, de zinc, de sel et de fer.
Le sous-sol afghan regorge également de pierres semi-précieuses (émeraudes, rubis et lapis lazulis).
Bassirat.net avec The Economic Times et The Economist
01 Décembre 2006
8-3 7 millions d’enfants ne sont pas scolarisés.
L’organisation humanitaire Oxfam affirme que sept millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés.
Le retour à l’école de millions d’enfants afghans est un fait indéniable.
En 2001, lorsque les taliban étaient au pouvoir, environ un million d’enfants suivaient une scolarité.
En 2003, ils étaient 3,1 millions.
Aujourd’hui, ce chiffre atteint 5 millions. Toutefois, 7 millions d’enfants restent en dehors du système scolaire. 50 % d’entre eux n’ont pas d’école à proximité de leur domicile.
La déscolarisation touche particulièrement les filles. Elles représentent 20 % des élèves en primaire. En secondaire, seulement une fille sur 20 allant à l’école. Dans une société très conservatrice(…) , la scolarisation des filles pose de nombreux problèmes. En effet, les parents ne les envoient à l’école que si leur sécurité est assurée sur le trajet. En outre, la mixité n’est plus possible dès que les jeunes filles ont leurs premières menstruations, ce qui pose le problème des infrastructures et du nombre des enseignants.
Le rapport dénonce également le faible niveau des enseignants. Une enquête réalisée dans le nord de l’Afghanistan a, ainsi, révélé que seulement 5 % des enseignements pourraient passer avec succès les examens pour lesquels ils préparent leurs élèves. Oxfam estime que l’Afghanistan a un besoin immédiat de 53 000 instituteurs formés et de 64 000 enseignants au cours des cinq prochaines années. Le recrutement de nouveaux enseignants doit, en outre, permettre de rééquilibrer le manque de femmes qui représentent moins de 30 % du corps enseignant.
Susciter de nouvelles vocations va être difficile en raison du moral en berne de ceux qui sont déjà en poste, affirme Oxfam. De plus, les salaires ne sont pas attractifs. Dans la province de Day Koundi, au centre de l’Afghanistan, les enseignants reçoivent 38 $ par mois. La plupart d’entre eux doivent verser un pot-de-vin avant de recevoir leurs salaires, selon l’Ong. La corruption et la mauvaise gouvernance touchent également le ministère de l’Éducation. Oxfam estime à 20 000 le nombre d’employés fantômes qui touchent un salaire sans travailler pour le ministère.
« Éduquer les enfants d’Afghanistan est crucial pour l’amélioration de leurs vies et pour la reconstruction et le développement du pays », affirme la présidente d’Oxfam, Grace Ommer. « Toutefois, la pauvreté, des frais de scolarité écrasants [1] et des distantes importantes pour gagner l’école la plus près empêchent les parents d’envoyer leurs enfants à l’école », poursuit-elle. « Ceux qui ont la chance d’être scolarisés doivent supporter des professeurs non formés, des locaux inadaptés et des manuels scolaires médiocres », déplore-t-elle avant d’appeler à une augmentation significative de l’aide internationale au secteur de l’éducation.
Oxfam estime que 563 millions de dollars sont nécessaires pour reconstruire 7 800 écoles.
Aujourd’hui, la contribution internationale s’élève à 126 millions de dollars par an. Ce n’est pas suffisant pour faire face au délabrement des écoles. Selon Oxfam, plus de la moitié des écoles ont besoin de travaux importants. Elles ne disposent pas d’eau potable, de toilettes. Deux millions d’élèves étudient sous des tentes ou en plein air.
Note:
[1] En théorie, la scolarité est gratuite. Toutefois, la plupart des écoles imposent des frais de scolarité qui, en moyenne, s’élèvent à 6 $ par an. Le revenu médian est de 293 $ par an.
Avec Oxfam28 Novembre 2006
8-4 CRER Bxl (Belgique) : 5 Afhgans pièges par l’Office des Etrangers.
Nous ne voulons plus soutenir cette politique d'état qui torture dans les centres fermés, enprisonne les enfants et viole les Droits de l'Homme !!Exigeons la démission du Ministre de l’Intérieur Patrick Dewael !!Beaucoup de langues se délient dans les centres fermés et à l’administration du Ministre de l'Intérieur, pour nous révéler les traitements barbares utilisés par ces « agents de l’office des étrangers.Beaucoup d’ONG et de Parlementaires ont réagit et ont interpellé Mr. Patrick Dewael sur ces violations aux droits de l'Homme.Malgré les dénonciations de tortures physiques et psychologiques, Monsieur Dewael et Monsieur Roosemont (directeur de l’Office des Etrangers), continuent à emprisonner des demandeurs d’asile, en vue de leurs ’expulsions vers des pays oùils risquent gros.En plus des 12 iraniens toujours enfermés, 5 Afghans se sont présentés de bonne foi et en toute confiance la semaine passée à l’Office des Etrangers pour demander la "nouvelle" protection subsidiaire, vu la situation dans leur pays et l’impossibilité actuelle d’y retourner.Ils y ont été arrêtés sur-le-champ et sont enfermés dans les centres fermés de Bruges et de Merksplas !!Sans oublier tous les enfermements et tentatives d’expulsion arbitraires et illégitimes, dont la dernière en date : la femme angolaise enceinte de 7 mois emprisonnée au centre fermé de l’aéroport de Bruxelles, dit INAD (pour « inadmissibles ») alors qu’elle était en possession d’un passeport et d’un visa valable ainsi que des moyens de subsistance nécessaires.D’autres sont en grève de la faim depuis une semaine dans ces centres fermés : Vicente, membre de l'occupation de l'eglise St. Bernard a St. Gilles arrêté en juillet 2006 et enferme à Vottem et un membre Iranien de l'eglise des Minimes enferme à Merksplas.Comble de tout dans notre état de droit, nous devons aller manifester ce 3 décembre pour la libération d’enfants dans des prisons !!!! .Le Ministre de l'Intérieur et son obscure administration (l’Office des Etrangers) ont-ils un pouvoir tel qu’ils peuvent arrêter, torturer, expulsés, terroriser des demandeurs d’asile comme bon leur semble, violant toutes les conventions et les droits internationaux ?Malgré les appels de différentes ONG (Amnesty internationale, MSF, le MRAX, La Ligue des Droits de l’Homme….) , Monsieur Patrick Dewael continue à bafouer sans scrupule toutes les lois belges, Européennes et universelles.Vu les évènements actuels des vies sont en danger et les responsables sont au pouvoir !!
Nous exigeons que le gouvernement prenne ces responsabilités.
Celui qui reçoit le pouvoir est dans l’obligation d’assumer les dérives de certains de leur «collègue».
C.R.E.R. – Bruxelles : INFO - http://regularisation.canalblog.com/
CRER Bxl [mailto:coordsanspapiersbxl@yahoo.fr]
9-0 Annexe
9-1 Provinces Afghanes
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