jeudi, septembre 21, 2006

n°64- journal de kaboul - 20-09 -

3 à 4.000 résistants sortent victorieux de la bataille qui les opposent aux Usa & à l’Otan et leur plus de 45.000 soldats aguerris...

Sommaire :
1 Analyse
Des résistants
Des occupants
2 Occupation de l'Afghanistan
2-1 Sur le terrain
2-2 Les forces en présence
2-3 Confection d'un gouvernement fantoche
3 Guantanamo
Au jour le jour
Brèves
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails.
L'Afghanistan en chiffre.
6 Brèves
6-1 En dépit d’une position de rejet de son opinion publique, le gouvernement canadien a décidé ...
7 Dossier & Point de vue
7-1 Dossier Marc Lemaire : Résistance.
7-2 La voix médiatique de l'Otan.
a L’Otan n’arrive pas à dégager des moyens supplémentaires.
b L'Otan joue sa crédibilité a reconnu le ministre de la Défense Browne.
c L’Opération « Fureur dans la montagne » est lancée…
d L’opération « Medusa » touche à sa fin (ou une journée bien ordinaire)
e Quel bilan de l’opération « Medusa » ?
f Alors combien de morts ????
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Roland Marounek : L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan… Est-ce bien judicieux ?
9-0 Annexes
9-1 Mohammad Hanif, porte-parole de la résistance, a condamné les propos du pape Benoît XVI
9-2 Provinces Afghanes
Editorial
Bonjour, je vous confie de lire ce journal ou je constate que de 3 à 4.000 résistants plus quelques résistants du dimanche (selon l’Otan elle même) tiennent tête, que dis-je sortent victorieuse de la guerre qui les opposent aux Usa & à l’Otan et leur plus de 45.000 soldats aguerris (de leurs combats dans quelques coins du monde) soldats ayant à leur disposition tout un matériel sophistiqué allant de radars, avions supersoniques, tank derniers cris, intendance ainsi que leurs ONG d’occupation et de déstabilisation…
Dans ce dossier j’e note également ceci :
Le bilan de l’opération « Medusa » est loin d’être définitif. « Le nombre de tués est encore en cours d'évaluation», J''estime à 500 le nombre de résistants tués … !;) dit le commandant Scott Lundy, porte-parole l’Isaf
Et mieux encore…
Comme on lui demandait combien de résistants avaient été tués, le commandant en chef de l'Alliance atlantique général James Jones. a répondu: "Je dirais que cela se situe autour de 1000 (...) Je ne serais pas surpris qu'il y en ait 1.500, ce qui constitue un succès opérationnel très important,."
Je signale que ces pertes sont non confirmées de sources indépendantes, et que ces chiffres sont démentis par les résistants.
Dans le même temps, (et officiellement) vingt soldats de l’Isaf ont été tués et une trentaine blessés.( complète le commandant Scott Lundy.
Mes chiffres (minimaliste) montrent que durant cette période 64 soldats (Otanesque ou états-uniens) ont été tués, 47 blesses, tandis que 45 soldats afghans ont également été tués et 75 autre ont été blesses.
Soit un bilan total de 109 tues et 122 blessés…atttention … je fais remarquer que le chiffre donné de blessé ne correspond pas à l’équation qui veut que pour 1 soldat tué plus de 5 sont blessés (ce qui devrait donner comme chiffre environ 375 blessés…)
Rendez-vous dans la rubrique « Dossier »…
Ps je vous recommande également de lire : 8-1 Roland Marounek : L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan… Est-ce bien judicieux ?
Marc
1 La résistance contre l'agresseur
Analyse & déclaration
Résistance :
15-09
Selon le lieutenant-général Andrew Leslie, qui commande l'armée canadienne, l'entrée des troupes de l'OTAN en territoire ennemi dans le sud de l'Afghanistan a eu
# comme conséquence que les résistants ont adopter des stratégies plus audacieuses.
Ainsi, au lieu de faire de la guerilla, ces dernières semaines, ils ont plutôt choisi d'attendre les troupes de pied ferme et de se battre.
AP
19-09
# « Leur résistance dans le sud de l'Afghanistan avait été "plus dure que prévu".
"Leur ténacité a été une surprise, demandant plus d'efforts que prévu, et freinant les progrès de la reconqueté du sud Afghan", a admis le ministre Uk de la guerre Brown dans un discours à Londres, devant l'institut Rusi (Royal United Services Institute).
(AFP)
19-09
L'opposition (résistance) est bien plus vive que ce qui avait été prévu lors du déploiement des forces pour l’occupation du pays, doit déclarer le ministre britannique de la guerre.
# "Nous devons accepter le fait que c'est plus difficile que nous ne l'imaginions."
"La ténacité des résistants malgré leurs pertes massives( ?) constitue une surprise, elle nous mobilise davantage que ce que nous escomptions", doit déclarer Browne, selon le Guardian.
(Reuters)
Isaf
13-09
L'OTAN a annoncé mercredi avoir atteint deux tiers de ses objectifs dans le cadre de la contre-offensive lancée récemment dans le sud de l'Afghanistan.
"Il y a des forces suffisantes" pour boucler "avec succès" l'opération "Medusa", a souligné le porte-parole Appathurai
AP
Les occupants
Analyse & déclaration
USA & Coalition
USA
19-09
# L'armée américaine est capable de remplir ses obligations au Moyen-Orient et ce serait "une erreur" de penser qu'elle est trop sollicitée en Irak et en Afghanistan, a déclaré le général Abizaid, chef du Commandement central américain (Centcom), qui supervise les opérations américaines en Irak et en Afghanistan.
(afp- 00h36)
Otan - Isaf
14-09
L'Otan a repoussé d'au moins plusieurs semaines l'envoi de renforts dans le sud de l'Afghanistan, aucun pays n'ayant offert mercredi d'y expédier des soldats, a indiqué le porte-parole de l'Otan, James Appathurai.
Selon une source diplomatique, "on va plutôt adapter la stratégie aux moyens disponibles que le contraire". "Il y a des limites à ce que les alliés peuvent faire", mais "ni la solidarité alliée, ni l'Otan ne sont en danger", a ajouté cette source, sous réserve de l'anonymat. "
"Nous maintiendrons la pression sur les pays membres", a-t-il ajouté
# nb : Depuis sa création en 2003, l'Isaf ne dispose notamment pas de la ‘force tactique de réserve’ promise par les alliés, qui est formée en principe d'un bataillon, d'hélicoptères d'attaque, de capacités de reconnaissance et de la logistique correspondante.
(AFP)
17-09
# Le commandant britannique de l'Isaf, le général David Richards, a estimé sur la chaîne Channel 4 que les opérations menées par l'Otan pourraient prendre encore "trois à cinq ans".
(AFP)
2 Occupation de l'Afghanistan
2-1 Sur le terain
20-09
Après plusieurs semaines de tractations, les pays européens ont accepté d'envoyer des troupes supplémentaires dans le cadre de la force de l'OTAN en Afghanistan, a annoncé mercredi le commandant en chef de l'Alliance atlantique James Jones.
# Le général US a expliqué que ses demandes en matière d'aviation n'avaient pas encore été satisfaites, mais a affirmé qu'il pensait bientôt obtenir les avions dont il a besoin.
En revanche, il a précisé qu'il attendait toujours des engagements en matière d'hélicoptères.
Rappel : Jones demandait 2.500 hommes supplémentaires (actuellement environ 20.000) parallèlement aux 21.000 hommes Etatunien.
AP
2-2 Les forces en présence
Résistance
Combien sont t’ils ?
16-09
# 2.000 forment le noyau dur de la rébellion, auquel s'ajoute un nombre supérieur de combattants, a indiqué le lieutenant-colonel Paul Fitzpatrick.
Les taliban ont "subi une défaite tactique dans la région où ils ont choisi de porter leur combat" mais ont dû battre en retraite, a ajouté Jones tout en notant: "Je ne pense pas qu'ils soient totalement vaincus."
(AFP)
20-09
Le général Jones a estimé leur nombre de 3.000 et 4.000, sans inclure d'autres combattants rétribués en tant que "guerriers du dimanche".
(Reuters)
USA
18-09.
Les Etats-Unis ont déployé 20.000 soldats dans le centre et l'est du pays
(AP)
Otan-Isaf
17-09
Le commandant britannique de l'Isaf, le général David Richards, s'est déclaré certain d'obtenir "très bientôt" les renforts demandés.
(AFP)
18-09.
L'Otan dispose d'environ 20.000 soldats dans le nord, l'ouest et le sud de l'Afghanistan.
(AP)
Australie
15-09
Renfort dans la province d’Ourouzgân :
Le contingent néerlandais de l’Isaf, va recevoir le renfort d’un premier contingent de 400 soldats australiens. 100 autres soldats sont attendus la semaine prochaine.
Bassirat.net avec Pajhwok
Canada
8.09
Près de 2.200 militaires canadiens sont actuellement en fonction dans la province d'Helmand.
Bassirat.net avec Reuters et AFP & AP)
Pays Bas16-09Au total, près de 2.000 militaires néerlandais sont stationnés en Afghanistan, dont une grande partie dans la province d'Oruzgan (centre du pays), dans le cadre de l'Isaf déployée en Afghanistan depuis la fin 2001, et qui a pris le 31 juillet la relève dans le Sud de la coalition dirigée par les Etats-Unis.L'Oruzgan, une région montagneuse et désertique, est considéré comme un fief des talibans.(afp- 17h15) Pologne 14-09 "La Pologne va accroître son contingent. Nous allons envoyer un millier de soldats supplémentaires à partir de février", a déclaré un porte-parole du ministère de la guerre Laszczak. La Pologne compte pour l'instant 120 militaires , Ils sont parquésdans la base de Bagram (nord-est) où sera également stationné le bataillon polonais acheminé en février 2007, a précisé le ministre.Des officiers polonais feront aussi partie du commandement des forces de l'Otan en Afghanistan, selon un communiqué du ministère de la défense."Les frais de l'intervention en Afghanistan, estimés à 300 millions de zlotys (72,5 M EUR), seront couverts par la Pologne", a précisé le ministère de la défense, dans un communiqué."Cela ne pèsera pas sur notre engagement en Irak", a assuré le ministère polonais.Ferme allié des Etats-Unis en Irak, la Pologne avait reconduit jusqu'en 2007 sa présence militaire dans ce pays où elle commande une division de près de 2.000 soldats de 12 pays, dont 880 Polonais. (Reuters & Afp)Roumanie 18-09La Roumanie va envoyer 190 soldats supplémentaires en Afghanistan a annoncé le chef d'état-major de l'armée roumaine."Nous devons remplir nos engagements", a souligné le vice-amiral Gheorghe Marin, chef d'état-major. AP2 Occupation de l'Afghanistan Canada
13-09
En visite au Canada (l'un des pays les plus impliqués en Afghanistan,)
# Rice a appelé à plus d'efforts : "je sais que c'est difficile, que c'est un sacrifice, a-t-elle dit, mais si vous laissez tomber l'état afghan( ?) dans cette zone stratégique, vous en paierez le prix".
EuroNews
3 Guantanamo
3-1 Au jour le jour
Usa
21-09
# Le cerveau présumé des attaques du 11-Septembre 2001, Khalid Sheikh Mohammed, devrait être entendu par un tribunal spécial à la prison de Guantanamo dans les trois mois, afin de déterminer s'il est considéré comme un combattant ennemi….
Khalid Sheikh Mohammed et 13 autres détenus de "haute valeur", qui ont été transférés récemment d'un centre de détention de la CIA vers la base de l'armée américaine à Cuba, vont être présentés aux Tribunaux d'évaluation du statut des combattants, a annoncé le Capitaine Phil Waddingham, directeur du Bureau pour l'évaluation administrative de la détention des combattants ennemis.
.AP
UK
13-09
# Le ministre des Affaires constitutionnelles, Charles Falconer, a condamné le camp de prisonniers de Guantanamo comme un "affront choquant aux principes démocratiques."
Lord Falconer avait estimé que "Guantanamo est hors de l'état de droit, il est contraire à nos principes démocratiques",
Falconer a souligné la préeminence des cours de justice sur les gouvernements dans une société démocratique. "C'est à cause de ce principe que les Etats-Unis, cherchant délibérément à mettre les détenus de Guantanamo hors d'atteinte de la loi, sont si choquants et un affront aux principes démocratiques." "Sans contrôle indépendant du pouvoir judiciaire, nous ne pouvons appliquer les valeurs essentielles de notre société", a-t-il ajouté.
"Nous avons soulevé ce problème en privé pendant longtemps", a expliqué Charles Falconer: "Le temps passant, les mots en privés doivent, dans une certaine mesure, être remplacés par une parole publique".
(afp- 16h33 - AP) –
3-3 Action (ou paroles) internationales contre les tortionnaires US
USA
15-09
# Bush a subi une fronde d'une commission du Sénat américain, qui a adopté une proposition de loi visant à protéger les droits des suspects étrangers de térrorisme et à restaurer l'image des Etats-Unis après les ‘scandales’ des mauvais traitements infligés aux prisonniers ..
La commission s a en outre fait obstacle à la volonté de Bush d'interpréter de manière plus restrictive la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers.
(Bush jugeant essentiel de laisser une marge de manoeuvre à la CIA dans l'interprétation de cette convention pour obtenir des renseignements lors des interrogatoires)
Elle a été adoptée par 15 voix contre neuf, grâce à l'apport répunlicain du président John Warner et des sénateurs John McCain et Lindsay Graham, deux autres "poids lourds" du parti républicain et Susan Collins…
(Reuters)
15-09
# le sénateur McCain, ancien prisonnier de guerre au Viêtnam, a brandi une lettre écrite par l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell, dans laquelle ce dernier affirme que "le monde commence à douter du bien-fondé moral de notre combat contre le terrorisme".
Powell, chef de la diplomatie américaine pendant le premier mandat de Bush, s’y dit en outre opposé à la volonté du président de redéfinir la Convention de Genève.
(Reuters)
3-5 Guantanamo- Les Brèves
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage certaines analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
18-09
## L'armée américaine a mis sur pied, un réseau international de prisons de haute sécurité (dont Guantanamo) où elle détient, en dehors de tout cadre légal quelque 14.000 personnes, dont une grande majorité ont été torturés.
Les révélations successives sur les tortures et les détentions arbitraires de longue durée ont déclenché de nombreuses dénonciations, notamment du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et même la Cour suprême des Usa…
"C'était difficile de penser que j'en sortirais un jour. J'ai vécu avec les Américains pendant un an et huit mois comme si je vivais en enfer", raconte le Bagdadi Amjad Qassim al-Aliyawi, libéré le mois dernier. Sans avoir été inculpé de quoi que ce soit.
Des dizaines de milliers d’hommes sont passés par ce réseau de détention, l'immense majorité en Irak. Nombre d'entre eux racontent avoir été interrogés jour et nuit, relâchés des mois, voire des années plus tard sans une excuse, une compensation, ni même une information sur la raison de leur arrestation.
Entre 70% et 90% des détentions en Irak en 2003 étaient des "erreurs", ont déclaré des officiers américains au Comité international de la Croix-Rouge.
Reste que des dizaines de décès de détenus, signale les organisations de défense des droits de l'homme, demeurent sans explication, sans responsable. Les prisons secrètes, dont on ne sait pas combien ni où elles sont, existent toujours.
Et tout ça semble parti pour durer.
En Irak, l'armée a déjà ouvert un tout nouveau centre de détention ultra-moderne qui aura coûté 60 millions de dollars à Camp Cropper.
AP
18-09
La situation en Afghanistan est moins bien connue encore.
## Si des révélations de tortures et de décès sont sorties du pays en 2002-2004, on ne sait quasiment rien de ce qui se passe à Bagram. L'armée américaine y aurait quelque 500 prisonniers, afghans, mais aussi arabes, pakistanais ou ressortissants de pays d'Asie centrale.
Quant à la base de Guantanamo, à Cuba, elle a reçu ses premiers prisonniers venant d'Afghanistan, enchaînés et aveuglés par des lunettes opaques, en janvier 2002. La prison a vu passer 770 détenus, dont 455 y sont toujours. Seuls dix détenus de Guantanamo ont été à ce jour inculpés, considérés comme les plus dangereux des prisonniers et 14 autres membres présumés d'Al-Qaïda transférés le 4 septembre à Guantanamo en provenance de prisons secrètes, devraient l'être bientôt.
Mais tout procès reste en suspens, car la Cour suprême américaine a dénoncé en juin le projet de l'administration Bush de mise sur pied de tribunaux militaires d'exception. Elle a considéré qu'ils violaient les Conventions de Genève et le gouvernement et le Congrès cherchent à revoir le projet pour le rendre acceptable.
(Bush a fini par reconnaître que les Conventions de Genève s'appliquaient tout de même aux détenus d'Al-Qaïda).
Et tout ça semble parti pour durer: la Marine américaine doit ouvrir à l'automne de nouvelles installations de ‘sécurité’ maximale à Guantanamo, au prix de 30 millions de dollars.
(AP -Reuters)
19-09Selon Associated Press les prisons Etats-unienne sont en train de devenir de véritables lieux de recrutement pour les islamistes radicaux , souligne un nouveau rapport publié mardi.
"Les prisonniers radicalisés constituent un vivier potentiel de recrues pour les groupes terroristes", avertit l'étude conjointe de l'université George Washington et de l'université de Virginie. "Les Usa avec leur importante population carcérale, risquent d'être confrontés au type de terrorisme de l'intérieur qui affecte actuellement d'autres pays."
Selon le rapport, il n'y a pas assez d'aumôniers musulmans légitimement formés pour s'occuper des quelque 9.000 détenus demandeurs de services islamiques. Et le manque de crédits et de personnel limite les programmes de prévention, note le rapport.
Sur les deux millions de personnes incarcérées aux Etats-Unis, 6% sont de confession musulmane, selon le Bureau fédéral des prisons.
AP
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes des forces locales - Province non précisée
16-09
Au sud de Kaboul, trois employés ‘humanitaires’ afghans ont été tués et un autre a été blessé par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule.
(Reuters )
Détails
Kaboul
17-09
"A 14h45 un kamikaze avec des explosifs attachés autour de son corps s'est fait sauter près d'un véhicule américain. l'assaillant lui-même a été totalement pulvérisé",
Un travailleur pakistanais a été tué. Deux ingénieurs américains et des deux travailleurs afghans ont été blessés", selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur.
L'explosion s'est produite près de la prison de Puli-Charkhi, à la périphérie est de la capitale, non loin de la route de Jalalabad, une des principales artères de Kaboul, où ont lieu la plupart des attentats, a constaté un correspondant de l'AFP.
Les personnes travaillaient à un projet d'agrandissement de la prison destiné à accueillir les Afghans de la base américaine de Guantanamo, selon le ministère..
Trois soldats de l'Isaf, deux ingénieurs américains, ont été blessés selon l'Isaf.
Aucune confirmation de ce bilan n'était possible dans l'immédiat de source américaine.
(AFP)
18-09
Un volontaire de la mort a fait exploser sa voiture dans l’est de la capitale afghane, sur la route qui mène à Djalâlâbâd, principale ville de l’est de l’Afghanistan.
L'explosion s'est produite dans l'est de la capitale, théâtre de fréquentes attaques en raison de la présence de plusieurs camps militaires afghans et internationaux.
Quatre policiers ont été tués et dix autres ont été blessés, selon un bilan du ministère de l’Intérieur.
Un camion et d'autres véhicules de police, ont également été détruits.
Bassirat.net avec Reuters et AFP & AP (ats - 20:10
Province de Kaboul.
17-09
Explosion samedi d’une bombe déposée au bord d’une route a fait trois morts et un blessé dans le district de Mousayi, au sud de la province de Kaboul.
L’engin a explosé au passage d’un véhicule transportant des employés d’une compagnie afghane de sécurité.
Bassirat.net avec AP
Province de Farah (sud-ouest),
Vendredi 8 septembre, quatre soldats italiens de l’Isaf, ont été blessés, dont l'un grièvement, dans l’explosion d’un engin piégé au passage de leur véhicule durant une patrouille.
Mardi 12, des hommes armés non identifiés ont abattu un chauffeur afghan, Yar Mohammad, de l’organisme onusien Habitat dans le district de Bala Bolok.
Mercredi 13, onze policiers ont été blessés dans un incident s’est produit dans le district de Farah Rod.
Mercredi 13, des résistants vêtus d'uniformes des forces de sécurité afghanes ont tendu une embuscade à une patrouille de police entre les districts de Bala Bolok et Shindand (ce dernier est situé dans la province de Hérât).non loin de l'endroit où un chauffeur afghan de l'Onu a été abattu mardi.
L'embuscade s'est produite alors que les policiers conduisaient un convoi entre les provinces d'Herat et de Nimroz, a précisé le général Sayed Agha Saqeb, chef de la police locale.
"Une fusillade a éclaté. Quatre de nos policiers ont été tués et onze ont été blessés tandis que quatre résistants ont également trouvé la mort", a-t-il raconté,
Un certain nombre d’autres ont également été blessés, mais le chef de la police n'a pas été en mesure de dire combien.
AFP.
Province de Ghanzi (centre de l’Afghanistan)
13-09
Raid dans le secteur d'Andar tôt mercredi, Trente résistants ont été tués a précisé Abdul Ali Fakuri, porte-parole du gouverneur de la province.
Parmi les morts, figuraient quatre hommes qui n'étaient pas afghans, a-t-il ajouté sans autres détails.
Le général Tafseer Khan, chef de la police de la province, a pour sa part déclaré que 20 résistants avaient été tués dans les raids et 27 autres blessés.
Un soldat afghan est également mort, a-t-il dit.
L'opération, qui se poursuivait mercredi soir, englobe trois villages du district d'Andar, a expliqué le porte-parole de la province, Abdul Ali Fakuri.
AP & Afp)
18-09
Deux civils ont été tués dans un bombardement aérien.
Province d'Helmand (sud de l'Afghanistan)
18-09
Des affrontements ont éclaté dimanche soir entre la police afghane et des résistants présumés, faisant treize morts et quatre blessés(policeiers ?/résistanst ?), selon le chef de la police provinciale de Helmand.
Les combats se sont déroulés dans le village de Hawasa, a précisé Ghulam Nabil Malakheil.
AP
18-09
Une explosion à tuer deux policiers et fait deux blessés, a annoncé la police.
(AP)
Province d'Herat (ouest de l'Afghanistan)
18-09
Une attaque kamikaze a fait onze morts dont quatre policiers, et 18 blessés, parmi lesquels trois policiers dont plusieurs se trouvent dans un état critique. L'attaque, visait apparemment un haut responsable de la police, a indiqué le chef de la police locale d'Hérat.
(ats - 20:10)
Province de Jalalabad
13-09
Deux roquettes avaient été tirées sur Jalalabad, la plus grande ville de l'est du pays, seulement deux heures avant l'arrivée dans cette ville du Premier ministre pakistanais, Shaukat Aziz, et du président afghan Hamid Karzaï, qui devaient y inaugurer une route.
Aucune des roquettes n'aurait fait de victimes....
(afp- 17h37
Province de Kandahar (sud)
17-09
Attaque kamikaze d'un convoi de l’Isaf, selon la police et des témoins.
Trois soldats de l'Isaf ont été blessés quand l'explosion a endommagé un de leurs véhicules, selon l'Isaf. -ci.
Le ministère de l'Intérieur a précisé qu'un travailleur pakistanais avait été tué et un autre blessé, de même que sept Afghans. Deux des blessés sont grièvement atteints, selon le colonel de police Abdul Ali.
(afp- 07h18- ats - 20:10)
18-09
Un kamikaze circulant à bicyclette à Kafir Band, un village de la province a tué quatre soldats canadiens de l'Otan, selon le major Luke Knittig, porte-parole de la force.
Selon le commandant des troupes de la coalition dans le Sud, "les soldats patrouillaient dans la région pour assurer la sécurité en soutien aux forces de sécurité afghanes, et tentaient de convaincre les gens (...) que la sécurité était rétablie et qu'ils pouvaient rentrer chez eux".
(Le ministère afghan de l'intérieur a pour sa part affirmé qu'il s'agissait d'une attaque kamikaze à la voiture piégée.)
(Bassirat.net avec Reuters et AFP )
(ats - 20:10)
Province de kapisa
15-09
Qamar Gôl, membre du Conseil de solidarité nationale, a été abattue par des inconnus dans le district de Kohistan, situé dans la province de Kapisa, au nord de Kaboul.
Le Conseil de solidarité national supervise le plan de solidarité nationale qui, sous l’autorité du ministère du développement rural, vise à favoriser le développement des campagnes afghanes.
Bassirat.net avec Pajhwok
Province de Kunar (est de l'Afghanistan)
13-09
Quatre policiers ont été tués dans l'est, dans la province de Kunar, dans l'explosion d'une bombe artisanale.
Deux des quatres policiers étaient des officiers supérieurs, a-t-on appris de source policière.
AFP.
Province de Khost (sud-est)
16-09
Un soldat de la coalition menée par les Etats-Unis a été tué et un autre blessé au cours de deux attaques dans la province, près de la frontière pakistanaise qui ont également blessé 4 soldats afghans, a annoncé samedi la coalition.
La coalition n'a pas fait état de pertes parmi les assaillants,.
15-09
Un soldat, instructeur dans l'armée afghane, a été tué vendredi lors d'une des deux attaques qui ont visé une base, a-t-on ajouté de même source..
(afp- 18h09)
Province d'Oruzgan (sud de l'Afghanistan)16-09Dix-sept résistants aurait été tués dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils posaient des bombes sur une route, selon un communiqué ."Une patrouille de l'Isaf a repéré des rebelles qui posaient des engins explosifs improvisés sur une route proche d'une base de l'Isaf dans le centre de la province d'Oruzgan la nuit dernière", selon le texte.Les troupes de l'Isaf ont engagé le combat à puis ont appelé un soutien aérien. Deux bombes ont été larguées sur les positions rebelles,(civils?) précise la même source, (afp- 17h15)
Province de Paktikâ (sud-est)
15-09
Lundi, deux incidents distincts ont fait sept morts dans les rangs de la résistance au cours de deux accrochages qui se sont déroulés dans les provinces de Paktia et Paktykâ, à proximité du Pakistan.
Bassirat.net avec Xinhua
Enlèvement
16-09
Les résistants ont menacé d’exécuter un otage turc enlevé le mois dernier si leur entreprise turque de travaux publics ne se retire pas du pays dans les vingt-quatre heures, rapporte une agence de presse afghane.
(Reuters
19-09
"Nous avons tué (l'otage) parce que sa société n'a pas tenu compte de notre exigence qu'elle se retire d'Afghanistan", a déclaré Qari Mohammad Yousuf, un porte-parole
Le ressortissant turc, qui se nommait Mustafa Asimi selon les médias turcs, a été exécuté dans la province de Helmand, a-t-il ajouté.
Mustafa Asimi travaillait pour le compte d'une société de sécurité, avait été capturé le 28 août. Un ingénieur turc du BTP dont il assurait la protection avait été tué lors de l'opération.
Les résistants considèrent que toutes les entreprises étrangères ayant décroché des contrats publics sont implicitement complices de la présence militaire internationale dans le pays
(Reuters)
20-09
Le président colombien AUribe a exhorté mardi l'organisation française Madera à payer la rançon demandée pour la libération d'un de ses membres, un Colombien enlevé en Afghanistan.
Diego Rojas travaillait sur des projets de développement rural ( ?) lorsqu'il a disparu, le 10 septembre.
Free Country, une organisation qui s'exprime au nom de ceux qui ont été enlevés en Colombie et de leurs familles, a réagi à l'offre du gouvernement en lui demandant de payer aussi pour les milliers d'otages détenus dans son propre pays, qui a le taux d'enlèvement le plus élevé au monde.
"Que peuvent attendre les 3.858 familles qui souhaitent le retour de ceux qu'ils aiment de la part du gouvernement?", a interrogé le groupe dans un communiqué.
AP
3-2 L'Afghanistan en chiffre : Guerre injustifiable appelée "Enduring Freedom déclenchée en octobre 2001

Civils tués : ? + 1.971
Civils blessés : ? + 1.347 (chiffres trop bas)

Résistances afghans tués : : ? + 1.167
Résistances afghans blessés : ? + 13024 (chiffres trop bas)
Résistances afghans arretés : : ? + 725
Militaires Occupant tués : 625
Militaires Occupant blessés : ? + 631 (chiffre invraisemblablement bas...)
Suicides : ? + 20
CIA tués : : 4

Soldats /policiers tués : ? + 2.437
Soldats gouvernementaux Blessés : ? + 2.854 (chiffres trop bas)
Collaborateurs tués + armée pakistanaise) : 524
Collaborateurs Blessés : ? + 299
Collaborateurs disparus : ? + 14

Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine)
6 Les Brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
6-1 En dépit d’une position de rejet de son opinion publique, le gouvernement canadien a décidé ...
En dépit d’une position de rejet de son opinion publique, le gouvernement canadien a décidé de renforcer son dispositif militaire dans la province de Kandahâr, dans le sud de l’Afghanistan.
Un escadron de chars Leopard (une quinzaine d’engins selon la presse canadienne) et 200 soldats d'une compagnie d'infanterie, rejoindront leurs 2 300 ‘camarades’ qui ont subi, au cours des derniers mois, les attaques répétées des résistants. (ndlr : avec des pertes impresionantes)
La décision a été prise en réponse au changement de tactique adoptée par la résistance qui sont passés de la guerre de guérillas à de véritables affrontements militaires, ont indiqué les autorités militaires canadiennes
Au total, ce sont quelque 450 soldats de plus qui seront ajoutés au contingent canadien.
Lorsque tous les changements auront été apportés, les troupes canadiennes en Afghanistan seront fortes de 2.500 hommes et femmes.
Selon le général Rick Hillier, chef d'état-major de la défense, les chars avec leur épaisse cuirasse et canon de 105 mm offriront plus de protection et plus de puissance de feu aux troupes canadiennes.
Le contingent canadien sera également doté d’une « capacité antimortier pour repérer les forces ennemies qui ciblent les installations des Forces canadiennes ils sont équipées de radar capables de déterminer le lieu d'origine des tirs, de sorte que l'artillerie peut ensuite réduire les mortiers ennemis au silence.
Nb : (Cette décision soulèvera les critiques des groupes opposés aux déploiements de troupes canadiens en Afghanistan, dont le Nouveau parti démocratique qui a exigé le retrait immédiat des troupes canadiennes lors de son dernier congrès.
(Bassirat.net avec AFP & AP- 16-09)
7 Dossiers
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Dossier Marc Lemaire : Résistance.
Afin de désorienter les troupes Otanesquequi les cherchent dans les provinces de Kandahâr, d’Ourouzgân et de Helmand, les résistants investissent les provinces de l’ouest du pays....
Jeudi soir 14, les résistants ont assiégé, puis évincé les forces gouvernementales en poste dans le centre du district de Golestam avant d’incendier des bâtiments administratifs.
Agha Saqib, chef la police de la province de Farah, a expliqué à la BBC qu’il n’avait pas été en mesure de fournir des renforts aux assiégés.
Selon Mohammad Youssouf, porte-parole de la résistance un soldat a été tué et deux véhicules appartenant au gouvernement ont été détruits au cours des combats.
Dans la matinée, les résistants ont pris d’assaut la ville de Bakwa, encerclant un bâtiment de la police locale. Deux résistants ont été tués et deux autres blessés. Les forces de police ont perdu plus de 5 hommes.
Frontalière de l’Iran, la province pashtoune de Farah a connu de une augmentation des attaques au cours des derniers jours.
Vendredi 8 septembre, quatre soldats italiens de l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité, ont été blessés, dont l'un grièvement, dans l’explosion d’un engin piégé au passage de leur véhicule durant une patrouille.
Mardi 12, des hommes armés non identifiés ont abattu un chauffeur afghan, Yar Mohammad, de l’organisme onusien Habitat dans le district de Bala Bolok.
Mercredi 13, onze policiers ont également été blessés dans l’incident s’est produit dans le district de Farah Rod.
Mercredi 13, une trentaine de résistants vêtus d’uniformes militaires ont intercepté un convoi de gardes-frontières entre les districts de Bala Bolok et Shindand (ce dernier est situé dans la province de Hérât). Quatre gardes-frontières ont été tués et onze blessés dans les combats qui ont suivi.
Quatre résistants ont également péri, a expliqué le chef la police de la province de Farah.
La province (voisine) de Nimrouz
Vendredi 8, les forces de sécurité ont abandonné le contrôle de la ville de Delaram, située le long d’un axe routier vital qui relie Kaboul à Hérât, dans l’ouest du pays, via Kandahâr, pour éviter des combats meurtriers avec les résistants.
Jeudi 7, quatre policiers ont été exécutés par des combattants taliban présumés.
En poste dans la province de Nimrouz, ils se rendaient en taxi dans la province de Farah pour y passer la journée de vendredi qui est chaumée en Afghanistan.
Source : Bassirat.net
Analyse :
Confrontée à l’ouverture probable d’un nouveau front, l’Isaf va devoir réagir rapidement.
Les autorités de la province de Farah expliquent la récente flambée qui les frappe par l’arrivée dans la région de résisatnts qui, ont quitté les provinces du Sud.
C’est parce que les premiers signes de détérioration de la situation sécuritaire dans la province de Ghazni n’avaient pas été pris au sérieux, que l’armée américaine est obligée de lancer des opérations d’envergure pour tenter de repousser les résistants, dont le contrôle sur les districts pashtounes de la province est incontestable.
« S’il la possibilité d’une détérioration de la sécurité existe dans la région, nous nous y rendrons très rapidement », a indiqué le major Toby Jackson, porte-parole de l’Isaf.
Le dispositif occidental de l’Isaf comprend 1 600 soldats alors que la zone s’étend sur 46 620 km².
Le renforcer devient urgent car si la province s’enfonce, ce sont des milliers de soldats qui seront nécessaires au printemps prochain pour déloger les résistants
Une nouvelle fois, l’Alliance atlantique sera confrontée à un problème d’effectifs et de moyens.
Source Bassirat.net avec AP et Reuters
7-2 La voix médiatique de l'Otan.
a L’Otan n’arrive pas à dégager des moyens supplémentaires.
13-09
L’Otan n’arrive pas à dégager des moyens supplémentaires pour répondre à la résurgence de la résistance Lundi, les ambassadeurs des 26 pays membres de l’Alliance atlantique se sont réunis à Bruxelles pour examiner « les résultats du comité militaire de l'Otan qui s'est tenu la semaine dernière à Varsovie », a indiqué son porte-parole James Appathurai. Le comité militaire, qui rassemble les chefs d'état-major de l'Otan, a demandé samedi aux membres de l'Alliance de tenir leurs engagements en matière de troupes et d'équipements. « Nous avons maintenant 85% des forces indispensables et nous voulons le reste », avait déclaré après la réunion de Varsovie le président du Comité, le général canadien Ray Hénault, qui s'est rendu la semaine dernière en Afghanistan. Toutefois, les principaux pays membres refusent l’idée de fournir des troupes fraîches et des moyens aériens pour combattre les taliban dans le Sud. Le nouveau chef d'état-major des armées françaises, le général Bruno Cuche, a ainsi expliqué lundi à l'AFP que les 1 000 soldats français déployés dans et autour de Kaboul rempliront leur « mission mais pas d'autres missions » , écartant ainsi explicitement tout redéploiement vers le Sud afghan ou tout envoi de renforts. L’Italie de Romano Prodi se situe également sur cette ligne, tout comme l’Espagne et le Danemark.
Berlin, pour sa part, refuse une modification des règles d’engagement qui impliquerait que son contingent déployé dans le Nord et le Nord-Est du pays participe aux combats dans les provinces du Sud. Ankara, un temps pressenti, n’enverra pas de soldats dans les zones de guerre, préférant se concentrer sur l’élargissement de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
En résumé, le Canada, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, pays qui fournissent le plus gros des 8 000 soldats de l'OTAN engagés dans le Sud, se retrouvent livrés à eux-mêmes.
La rédaction avec Bassirat.net et AFP, Presse canadienne, The Daily Telegraph et The Times
(AP)
B L'Otan joue sa crédibilité a reconnu le ministre de la Défense Browne.
Et il a appelé les pays de l'Otan à rester fidèles à leur engagement de départ, même si, a-t-il reconnu, "certains doutent que la mission puisse réussir".
"Les pays de l'Otan doivent décider s'ils soutiennent leur investissement, réaffirmer leur intention d'origine (...), et envoyer un signal clair que l'Otan, en tant qu'alliance, est forte et déterminée à réussir", a ajouté le ministre.
"Tous les partenaires doivent être prêts à affronter les mêmes risques. Personne n'a le monopole de la détermination et du courage", a-t-il insisté.
13-09
Aucun pays n'a proposé de renforts pour l'Afghanistan lors de la réunion de l'Otan tenue au quartier général de l'Alliance, à Mons (Belgique), a indiqué le porte-parole de l'Otan, James Appathurai , tout en soulignant que l'opération Medusa lancée le 2 septembre dans le sud afghan disposait, selon le commandant en chef le général Jones, de forces suffisantes.
Appathurai a cependant affirmé que des "indications positives avaient été données, quant à l'envoi de forces" ultérieurement .
A terme, cela devrait permettre de combler les lacunes du dispositif militaire "particulièrement au travers de l'envoi d'un bataillon et de l'assouplissement des conditions d'engagement des troupes de diverses nationalités qui composent l’ Isaf.
Le général Jones avait réclamé la semaine dernière l'envoi d'environ 2.000 hommes, face à la résistance plus forte que prévue des Talibans dans le sud.
Ce qui est certain, des pays comme la Turquie, la France, l'Espagne et l'Italie ont fait savoir qu'ils n'étaient pas en mesure d'envoyer des renforts en Afghanistan en raison de leurs autres engagements(…).
(AP & EuroNews ) –
c) Le Président du Comité militaire de l'Otan, le général Raymond Henault, a appelé jeudi les 26 Etats membres, de l'Alliance Atlantique à répondre à la demande de renforts militaires "d'accroitre les efforts importants qu'ils consentent déjà".
Lors de la conférence de presse, le général Henault a reconnu les troupes actuellement déployées "font face à une résistance plus grande que prévue"
(AFP- 14-09)–
c L’Opération « Fureur dans la montagne » est lancée
Ps certain médias parle de ... Furie montagnarde" (Mountain Fury)
16-09
La coalition internationale et l'armée afghane ont lancé samedi une offensive de grande ampleur…
Environ 4.000 policiers, garde-frontières et soldats afghans, ainsi que 3.000 militaires de la coalition, essentiellement américains, ont lancé la phase principale de l'opération "Mountain Fury"
L'objectif de cette opération est de défaire militairement les forces de la résistance, selon un communiqué de la coalition sous commandement américain.
Les militaires participant à cette vaste opération concentreront leurs efforts dans les provinces centrales et orientales de Paktika, Khost, Ghazni, Paktya et Logar.
Cette offensive intervient au moment où les troupes de l'OTAN déployées dans le sud mènent leur opération « Medusa »...
AP
18-09
Dans la province (où l’armée américaine construit une importante base appelée Fire Base Warrior), le déclenchement de l’opération« Medusa », a été précédé de combats qui ont fait 36 morts dans les rangs de la résistance. Les résistants ont démenti ces informations.
Les officiers américains ont pu tenir une réunion avec des membres de l’administration provinciale et locale et des gens du cru. Selon un compte-rendu de la rencontre fait par le New York Times [2], la colère des habitants du district est palpable.
Ils s’inquiètent pour leur sécurité et accusent les forces de sécurité locales de s’attaquer à eux. Le quotidien américain a recueilli plusieurs témoignages au cours de la réunion. « S’il vous plait, ramenez la sécurité », a demandé un habitant du district d’Andar en plein milieu d’un discours prononcé par Hâdji Sher Alam. Un homme a accusé la police de maltraiter la population.
Puis, d’autres participants ont accusé le chef de la police et ses hommes de mal se comporter en profanant les maisons des villageois.
La litanie des plaintes s’est poursuivi : corruption, favoritisme, promesses non tenues, pas de reconstruction des infrastructures routières, pas d’aide d’urgence lorsque le district a connu des inondations importantes
Sûrs de leur stratégie et de leur supériorité militaires, les officiers américains sont restés impassibles. « Si nous devons combattre, nous combattrons. Nous pouvons combattre les insurgées pendant dix ans, mais nous ne le voulons pas », a déclaré le général Ben Freakley, commandant des opérations de la coalition antiterroriste et de l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité placée sous le commandement de l’Otan. « La chose la plus importante est de changer l’environnement », a-t-il souligné. « Là où il y a un chef de district et un chef de la police convenables, il y a l’optimisme, l’aptitude et le potentiel », a-t-il déclaré tout en reconnaissant que le district d’Andar avait été négligé au cours des derniers mois.
18-09
Un kamikaze circulant à bicyclette à Kafir Band, un village de la province a tué quatre soldats canadiens de l'Otan, selon le major Luke Knittig, porte-parole de la force.
L’Isaf se préparait à lancer le deuxième volet de son opération : la reconstruction et le développement de la région.
Ainsi, la patrouille canadienne avait reçu pour mission de rassurer la population locale et de l’inciter à regagner la zone.
Cet attentat-suicide est un camouflet pour l’Isaf. En effet, il s’est produit dans le district de Panjwayi, région située à une trentaine de kilomètres de Kandahâr qui a été le théâtre de combats opposant les résistants et les forces de l’Isaf pendant une quinzaine de jours.
La rédaction avec Bassirat.net ,AFP, Pajhwok et The New York Times
Source :
[1] Quel bilan de l’opération « Medusa » ?, Bassirat.net, 18 septembre 2006.
[2] Troops in Afghan District Find Anger at Lax Government, The New York Times, September 18, 2006.

d L’opération « Medusa » touche à sa fin (ou une journée bien ordinaire)
(version officielle Otan)
Alors que des pays membres de l’Otan ont refusé l’envoi de renforts dans les zones de guerre, la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) poursuit sa reprise en main de la région de Kandahâr. 65 % des « zones contestées » des régions de Panjwayi et Zahri ont été reprises a annoncé l’Isaf dans un communiqué publié mardi alors que l’opération « Medusa » semble entrer dans sa phase finale.
En effet, la résistance a fortement diminué, les soldats de l’Isaf ne rencontrant, pour la troisième journée consécutive, qu’une faible résistance qui n’entrave pas leur progression.
Débutée le 2 septembre, la bataille de Panjwayi se déroule principalement le long de la rivière Arghandab. Les renseignements militaires estiment qu’environ 1 000 résistants sont regroupés dans cette région où ils attendent d’en découdre avec environ 2 000 soldats de l’Isaf et de l’armée afghane.
« Une analyse plus avancée du bilan de la bataille d'hier (dimanche) révèle que 92 rebelles ont été tués », a indiqué le commandant Scott Lundy, porte-parole l’Isaf dans le sud de l’Afghanistan.
Le bilan de l’opération « Medusa » est loin d’être définitif. « Le nombre de tués est encore en cours d'évaluation», a-t-il ajouté.
J''estime à 500 le nombre de résistants tués … !;) », a-t-il ajouté.
Ces pertes sont non confirmés de sources indépendantes, et ces chiffres sont démentis par les résistants.
Dans le même temps, (et officiellement) vingt soldats de l’Isaf ont été tués et une trentaine blessés. (NDLR : nos chiffres (minimalistes montrent que 64 soldats otanesque ou etats-uniens ont été tués, 47 blesses, tandis que 45 soldats ont également été tués et 75 blesses : soit tues : 109 et 122 blessés (ce qui ne correpond pas a une vérité qui veut que pour un soldat tués plus de 5 autressont gravement blesssés)
« L'évaluation du nombre de morts chez l'ennemi n'est pas une science exacte », a souligné le colonel Chris Vernon, adjoint du commandant en chef de l'Isaf pour la région. « Mais grâce à notre considérable capacité de renseignement technologique et humain, ainsi que la surveillance de la zone des combats, nous sommes capables de faire des évaluations avec un degré raisonnable de précision », a-t-il ajouté.
Toutefois, c’est sur ces chiffres que le général britannique David Richards, commandant de l’Isaf, s’appuie pour affirmer que les taliban sont sur le point d’être défaits dans le Sud. « Je pense que nous sommes dans un processus qui nous permet d’établir un ascendant psychologique sur eux et de rassurer la grande majorité de la population » qui attend de voir l’évolution de la situation pour choisir son camp.
La rédaction avec Bassirat.net -13 Septembre 2006
18-09
L’opération « Medusa », menée depuis le 2 septembre prend fin sur un bilan controversé
e Quel bilan de l’opération « Medusa » ?
Officiellement, il s’agit du premier succès de l’Isaf, la Force internationale d’assistance à la sécurité dirigée par l’Otan, dans le Sud. Pourtant, le bilan humain des combats est soumis à caution.
« Les forces afghanes, de la coalition et de l’Isaf ont nettoyé avec succès la région de Panjwayi, forçant les insurgés à abandonner leurs positions », a affirmé le général britannique David Richards dans un communiqué publié par l’Isaf. À Panjwayi, une région située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Kandahâr, les résistants comptaient établir une base solide pour déstabiliser toute la province et reconquérir Kandahâr, notion impensable il y a quelques mois de ça.
Ce résultat a été obtenu après 15 jours de combats acharnés qui ont fait 517 morts dans les rangs de la rébellion et une vingtaine dans ceux de l’Isaf. Ces chiffres sont impossibles à vérifier de manière indépendante. De 13 à une quarantaine de civils seraient également morts, selon les sources.
Bien évidemment, du côté de la résistance on réfute le bilan avancé par l’Isaf.
Dans une interview publiée dimanche par le quotidien pakistanais The News, le mollah Dadôllah, principal commandant des régions méridionales, « Vous savez qu’au cours d’une précédente bataille, le gouvernement afghan avait annoncé ma capture dans le district de Panjwayi », a-t-il rappelé. « Ils racontent des mensonges pour augmenter le moral de leurs soldats », a-t-il estimé.
Le bilan des pertes de la résistance est sujet à caution.
En effet, il s’agit des pertes les plus importantes depuis la résurgence de la milice fondamentaliste qui, jusqu’à présent, a privilégié les opérations ponctuelles de guérilla aux oppositions frontales sur une longue période. Deux hypothèses pourraient expliquer les chiffres avancés par l’Isaf.
D’une part, le nombre total de combattants taliban a été sous-estimé, ce qui explique l’ampleur de leurs pertes.( ???)
D’autre part, les victimes sont essentiellement des civils.
L’Isaf affirme que ses méthodes de décompte des taliban tués sur le champ de bataille sont viables et que le bilan de la bataille de Panjwayi reste prudent. « L'évaluation du nombre de morts chez l'ennemi n'est pas une science exacte », a souligné le colonel Chris Vernon, adjoint du commandant en chef de l'Isaf pour la région. « Mais grâce à notre considérable capacité de renseignement technologique et humain, ainsi que la surveillance de la zone des combats, nous sommes capables de faire des évaluations avec un degré raisonnable de précision », a-t-il ajouté.
Reste que certaines sources internes à l’Otan avancent une autre explication. Le nombre de résistants tués a été gonflé afin de dissiper les doutes concernant la capacité et la volonté de l’Isaf à combattre avec toute la force nécessaire.
En conclusion : « Tous ces bombardements et ces morts d’Afghans ternissent la réputation de la communauté internationale », estime Taj Mohammad Wardak, ancien ministre de l’Intérieur de Karzaï. « Ils donnent seulement plus de motifs de vengeance », affirme-t-il.
Bassirat.net Avec AP, AFP et The News
18 Septembre 2006
f Alors combien de morts ????
Comme on lui demandait combien de résistants avaient été tués, Jones a répondu: "Je dirais que cela se situe autour de 1000 (...) Je ne serais pas surpris qu'il y en ait 1.500, ce qui constitue un succès opérationnel très important,."
Selon Jones, 20.000 villageois ont été déplacés.
"Je crois qu'un test de grande importance a été opéré avec succès dans le cadre de Medusa", a-t-il dit.
Les taliban ont "subi une défaite tactique dans la région où ils ont choisi de porter leur combat" mais ont dû battre en retraite, a ajouté Jones tout en notant: "Je ne pense pas qu'ils soient totalement vaincus."
Le général a estimé le nombre des taliban qui combattent en Afghanistan entre 3.000 et 4.000, sans inclure d'autres combattants rétribués en tant que "guerriers du dimanche".
Nb L'Otan avait fait état de 400 résistants tués.
Rappel : la résistance a rejeté ces bilans.
(Reuters20-09)
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
8-1 Roland Marounek : L’OTAN tue beaucoup en Afghanistan… Est-ce bien judicieux ?
18 septembre 2006 — L’offensive de l’OTAN contre les talibans (opération Medusa) se déroule de façon assez singulière, précisément dans le domaine évidemment essentiel aujourd’hui de la présentation qui en est faite et de la perception qu’on en a. D’une part, les pertes infligées aux talibans sont, par rapport aux normes de la Grande Guerre contre la Terreur (GWOT en anglo-américaniste), présentées comme extrêmement impressionnantes (plus de 500 tués chez les talibans, 517 précisément selon le chiffre officiel OTAN). D’autre part, la situation de l’OTAN est si critique que le général Jones (SACEUR, commandant en chef des forces de l’OTAN) réclame d’urgence (le 8 septembre) 2.500 hommes. Les commentaires faits à cette occasion sont pleins de perspectives catastrophiques sur l’issue de ce qui est désormais considéré comme une guerre, et notamment de perspectives catastrophiques pour la cohésion de l’OTAN.

Présentant une dépêche AP du 15 septembre, le Seattle Post-Intelligence se penche sur la question de ce décompte des pertes des talibans. Le thème de l’article concerne le scepticisme que soulèvent ces chiffres de pertes, pas tant pour le volume de ces pertes que pour l’identité des tués.
« L'estimation de l'OTAN du nombre de Taliban tué ce mois-ci a engendré scepticisme et inquiétude en Afghanistan, avec des représentants officiels locaux disant que soit les forces militantes se sont accrues bien plus qu'imaginé, ou alors que de trop nombreux Afghans innocents ont été tués. [...] "S'ils en tuent un tel nombre, cela veut dire que les Taliban doivent avoir des milliers de combattants sur ce front", déclare Mohammed Arbil, un ancien commandant de l'Alliance du Nord. Dans un passé récent, les unités talibanes avaient été décrites en terme de dizaines ou de centaines d'hommes au plus. »[1]
Les doutes concernant les pertes des talibans ont conduit l’OTAN à réagir avec fermeté, à affirmer que son action est précise et que les “taliban” tués sont bien des taliban. La réplique est aussi vive. La polémique fait rage.
« L'Otan déclare que ce nombre élevé de morts est dû à sa puissance de feu supérieure, comprenant notamment des avions de chasse et de l'artillerie, comparé aux bombes placées au bord de la route, et aux fusils de la milice talibane. Elle dit qu'elle évite les pertes civiles en demandant aux habitants d'évacuer. Le fait que les journalistes ne peuvent atteindre cette zone, a rendu virtuellement impossible la vérification des chiffres donnés. »

« Des centaines de familles déplacées de la zone de guerre, dans le district du Panjwayi, sont également plongées dans le noir, et ne savent même pas si leurs maison est encore debout. Cet assaut a dissipé tous les doutes quant à la volonté de l'OTAN d'utiliser une force militaire écrasante. Mais les Afghans, tout en étant impatients que l'offensive des Taliban prenne fin, ont des sentiments mélangés. »

« A Kaboul, on ne croit pas qu'autant de guérilleros puissent être tués et tous les civils échapper sain et sauf. A Kandahar, ville la plus proche de la bataille, on est effaré de l'intensité des combats, et des appels à des pourparlers de paix sont lancés. "Qui sont ces Taliban? Ce sont des Afghans", déclare un déplacé du Panjwayi, récolteur de raisin âgé de 42 ans. »[2]
Dans le même article, l’expert Andrew Krepinevich donne son appréciation sur cette polémique. Elle consiste à dire que la question des chiffres de pertes n’a pas beaucoup d’importance.
« Andrew Krepinevich, un analyste militaire du 'Center for Strategic and Budgetary Assessments' à Washington, a déclaré que, étant donné les circonstances dans lesquelles les Taliban se sont massés à un seul endroit, les chiffres donnés par l'OTAN étaient plausibles et pourraient bien être une sous-estimation, à cause des efforts de la milice islamique d'enterrer leurs morts rapidement. »

« Il dit également qu'étant donné l'objectif de l'OTAN de créer des zones de sécurité, ils n'étaient pas incités à grossir le nombre des morts »

« "Je n'ai aucun soupçon qu'ils essaieraient de gonfler le nombre des pertes ennemies. Ils n'essayent pas de mesurer le succès de cette façon là en tout cas" a déclaré Krepinevich contacté par téléphone. "Ils essaieraient plutôt de mesurer le succès selon le sentiment de sécurité de la population, l’avancée de la reconstruction, accroissement du commerce." »[3]

Un taliban est-il un Afghan, et vice-versa?

Cette querelle sur les pertes des talibans n’est pas indifférente, malgré l’avis de Krepinevich. Ce dernier, expert réputé à Washington, se place du strict point de vue de la raison et des communiqués officiels. La mission de l’OTAN étant de regrouper les populations, d’assurer leur sécurité, de faire renaître une “vie normale” (bien entendu démocratique, libérale et éventuellement américanisée), la question des pertes des talibans est jugée secondaire. C’est une bonne manière d’écarter le problème ou encore, selon les termes fameux d’un général américain, d’“écraser le problème”.

La réalité est toute autre. La question des pertes est très importante, — ne serait-ce que, même si cela déplaît à Krepinevitch, pour la raison nous sommes passés d’une mission de rétablissement de la paix à une mission de guerre. Dans ce cadre, effectivement, il devient important de savoir qui on tue. La phrase citée dans l’extrait ci-dessus («“Who are these Taliban? They are Afghans,” said Mira Jan, a displaced 42-year-old grape farmer from Panjwayi») résume bien le problème.

La description de l’action de l’OTAN renforce encore ce même problème. Prise au piège d’une campagne féroce, dans des conditions imprévues, l’OTAN utilise la seule chose qu’elle a : la puissance de feu. On tue donc beaucoup. Krepinevitch, encore lui, va jusqu’à dire que les pertes des talibans sont encore plus importantes qu’annoncées parce que ces mêmes talibans enterrent leurs morts. Voici donc le spectacle que nous présente l’expert et les communiqués de l’OTAN: une OTAN massacrant des talibans à tour de bras, les écrasant sous le feu, les talibans enterrant leurs morts sous le feu otanien avant de s’enfuir (ou de mourir eux-mêmes). L’“expert” ajouté à la communication de l’OTAN nous offre une description digne des studios de Disney. En attendant, Jones demande 2.500 hommes de plus d’urgence, — sans doute pour enterer les talibans morts que les talibans vivants n’ont pu enterrer sous le feu de l’OTAN. Et ainsi de suite.

Bien. Quelle pourraient être les réalités? Les assurances “techniques” de l’OTAN aujourd’hui martelées sur l’identification des morts talibans (jusqu’à leurs noms, sans doute?) avaient été décrites de cette façon il y a une dizaine de jours:
« Lorsque l'OTAN a annoncé au second jour de l'offensive que son artillerie et ses frappes aériennes avaient tué plus de 200 militants, des journalistes sceptiques, sans accès au champs d'action - suivant les avertissement du gouvernement selon lesquels quiconque errait hors de la route principale pouvait être abattu comme suspect d'être Taliban - ont insisté pour avoir des détails : Où étaient les corps, et comment avaient-ils été compté ? »

» "Vous savez ce que vous pouvez voir à travers un télescope ? Nous avons ce genre de capacité, sur tout le champs de bataille." a déclaré un porte-parole de l'OTAN, le Major Scott Lundy. "Nous avons confiance en chaque soldat sur le champs de bataille, pour nous fournir les informations qu'ils possèdent, à partir de ce qu'ils ont vu à travers les objectifs de leurs armes, et avec d'autre matériel de surveillance." »

» Lundy dit que de telles estimations sont "imprécises", mais il insiste sur le fait que l'OTAN fait tous les efforts pour les rendre les plus exactes possibles, et généralement donne un nombre sous-estimé. "Nous serions assez heureux de parler de succès militaire sans entrer dans les détails, mais c'est cela que veulent les médias", dit-il. »[4]
Le tableau se précise donc. Pressée dans une bataille totalement imprévue, l’OTAN fait usage de toute sa puissance de feu et provoque des pertes considérables. Certainement on doit y trouver des talibans, mais d’abord, et en plus grand nombre bien entendu, des Afghans civils qui n’ont rien à voir dans cette bataille ["errant hors de la route principale"]. Bien entendu, cette sorte de “victoire” a comme premier résultat de gonfler les rangs des talibans bien au-delà de toutes les pertes que leur inflige l’OTAN.

Les conditions actuelles de la guerre en Afghanistan sont les spires qu’on puisse imaginer pour les Occidentaux. Mais ce sont les conditions habituelles désormais, d’une guerre dictée par les conceptions américanistes. Le résultat ne peut aller que vers le pire du pire. Plutôt que d’être éventuellement battues ici ou là, les forces armées occidentales, intoxiquées par les perverses méthodes américanistes, sont désormais totalement incapables de remporter la moindre victoire.

Nous allons donc désormais vers une sorte de compétition: quand la situation en Afghanistan deviendra-t-elle pire que la situation en Irak? Certains jugent que c’est déjà fait.

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3165

Citations originales (traduction RM)

[1] «NATO's estimate of Taliban killed this month has created skepticism and worry in Afghanistan, with local officials saying that either the militant force has grown bigger than imagined — or too many innocent Afghans are being killed. […] “If they kill that many, the Taliban must have thousands of fighters on that front,” said Mohammed Arbil, a former Northern Alliance commander. In the recent past, Taliban units have been described in terms of dozens or hundreds at most.» http://seattlepi.nwsource.com/printer2/index.asp?ploc=t&refer=http://seattlepi.nwsource.com/national/1104AP_Afghan_Casualty_Count.html

[2] «NATO says the high toll is due to its superior firepower, including fighter jets and artillery, compared to the Taliban militia's roadside bombs and assault rifles. It says it avoids civilian casualties by warning residents to evacuate. The inability of journalists to reach the area has made it virtually impossible to check the figures.

«Hundreds of families displaced from the war zone, in the Panjwayi district, are also in the dark, and don't even know if their homes are still standing. The onslaught has dispelled any doubts that NATO, which recently took over in southern Afghanistan, is willing to use overwhelming military force. But Afghans, while eager for the Taliban uprising to end, have mixed feelings.

«In the capital Kabul, there's disbelief that so many guerrillas could be killed and citizens escape unscathed. In Kandahar city, closer to the battle, there's dismay over the intensity of the fighting, and calls for peace talks. “Who are these Taliban? They are Afghans,” said Mira Jan, a displaced 42-year-old grape farmer from Panjwayi.»

[3] «Andrew Krepinevich, a military analyst at the Center for Strategic and Budgetary Assessments in Washington, said that given the circumstances in which the Taliban had massed in one place, the figures given by NATO were plausible and could well be an underestimation, because of the effort the Islamic militia makes to bury their dead quickly.

»He also said that given NATO's aim to create secure zones, they had little incentive to inflate the death toll.

»“I have no suspicion they are trying to widely inflate the casualty numbers. They are not trying to measure success that way anyway,” Krepinevich said in a telephone interview. “They would be trying to measure success in terms of the population feeling secure, is reconstruction proceeding, is commerce growing.”»

[4] «When NATO announced by the second day of the offensive that its artillery and airstrikes had killed more than 200 militants, skeptical journalists without access to the action — following a government warning that anyone straying off the main road could be shot as suspected Taliban — pressed for details: where were the bodies and how are they counted?

»“Your know what you can see through a telescope? We have those kind of capabilities all over the battle field,” said NATO spokesman Maj. Scott Lundy. “We are reliant on every soldier on the battlefield to feed up the information that they have, from what they have seen through weapons' sights and with other surveillance assets. It all gets thrown into the mix.”

»Lundy said such estimates are “imprecise,” but stressed that NATO makes every effort to make them as accurate as possible and usually goes with a conservative number. “We would be quite happy to speak about military success without going into the detail, but it's what the media want,” he said.»
9-0 Annexe
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
9-1 Mohammad Hanif, porte-parole de la résistance, a condamné les propos du pape Benoît XVI
16-09
Mohammad Hanif, porte-parole de la résistance, a condamné les propos du pape Benoît XVI sur le djihâd. « Nous les condamnons fermement ». « Nous voulons aussi que le pape s'excuse auprès de la nation musulmane »,
Ces propos font « manifestement partie de la croisade que l'Occident, principalement Bush mène conte l'islam et les musulmans », a-t-il affirmé. Avec
Bassirat.net avec AFP
9-2 Provinces Afghanes
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jeudi, septembre 14, 2006

journal de kaboul : n°63 - 12-09 :


Sommaire :
1 Analyse
Des résistants
Des occupants
2 Occupation de l'Afghanistan
2-1 Sur le terrain
2-2 Les forces en présence
2-3 Confection d'un gouvernement fantoche
3 Guantanamo
Au jour le jour
Prisons, exactions & torture
Brèves
Les dossiers
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails.
L'Afghanistan en chiffre.
5 Médias
5-1 Marc Lemaire : Propagande de guerre
5-2 4 Articles du journal "Le Monde" sur l'Afghanistan.
6 Brèves
6-1 Bush et la manipulation …
7 Dossier & Point de vue
7-1 Point de vue de Bassirat.net : L’Otan demande plus de troupes.
7-2 Point de vue de EuroNews : Les résistants multiplient leurs actions armées.
7-3 Point de vue de Stop USA : Partage des marchés afghan et irakien.
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Roland Marounek : L'embourbement de l'OTAN en Afghanistan.
8-2 Claudine Pôlet : Le bourbier afghan, Vietnam des Canadiens ?
9-0 Annexes
9-1 Les 12 hommes dangereux de Bush.
9-2 Eric Laurent : Cinq ans après le 11 septembre 2001 : toujours les mêmes questions, toujours les mêmes doutes.
9-3 La réorganisation dans l'administration et les services de renseignement américains après le 11-Septembre.
9-3 « L'Impérialisme humanitaire », un livre de Jean Bricmont.
9-4 Provinces Afghanes






















Editorial :
Bonjour,
" il faut admettre que nous sommes surpris de l'intensité (des combats), et de ce que les adversaires dans certains endroits ne se limitent pas à la tactique de guérilla qui consiste à frapper puis à disparaître immédiatement"
Le commandant en chef de l'Otan, le général James Jones, a reconnu jeudi que les forces alliées en Afghanistan, ont été surprises par la résistance dans le sud, Et qu'ils avaient besoin de renforts, tout en récusant toute comparaison avec la situation en Irak.
Jones déclare "Je dirai quelque chose de l'ordre de 2.000 hommes, peut-être 2.500",
Jones, a laissé entendre que ces forces devraient être prélevées sur les effectifs de quelque 18.500 soldats de 37 pays déjà déployés dans d'autres régions afghanes.
Sans nommer de pays en particulier, le général a longuement insisté sur la nécessité d'assouplir les conditions auxquelles les contingents de chaque pays de la coalition sont soumis avant d'être engagés dans les combats.
C'est le cas notamment des 5.000 soldats allemands stationnés dans le nord, plus calme, mais qui ne peuvent être alignés sans accord préalable du Bundestag.
Les chefs militaires de l'Alliance atlantique examineront comment améliorer le soutien et la mobilité des troupes avec davantage d'hélicoptères et de capacités de transport aérien, dont les besoins se font sentir, a souligné le colonel Ralf Boudreau, porte-parole de la présidence du comité militaire.
Les engagements des alliés en matière d'équipements n'ont été honorés qu'à 85%, a-t-il ajouté.
En cas d'extrême nécessité, l'Otan pourrait puiser dans les réserves dites "stratégiques" mises en place pour chaque opération et dont les effectifs sont inférieurs à 2.000, mais cela suppose une discussion préalable entre les pays membres, selon une source militaire ayant requis l'anonymat.
Selon le commandant en chef américain, la vive résistance à la présence militaire des alliés dans le sud "était prévisible". "
L'opération Medusa, enclenchée cet été par l'Isaf, (qui dépend de l'Otan) comptabilise la mort de plus de 50 soldats, britanniques et canadiens notamment.
(Avec Afp)
Marc.
L'Afghanistan en chiffre du 8/09 au 12/09/06



tués
blessés



Usboys / Autres boys
18
19



Policiers, armée et collaborateurs
17
41



Peuple Afghan
40
30





1 La résistance contre l'agresseur
ONU
13-09
##Le Conseil de sécurité a adopté une résolution prolongeant d'un an l'autorisation de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) sous commandement de l'OTAN, qui expire le 13 octobre.
Cette prolongation un mois avant expiration devrait permettre aux pays concernés d'obtenir l'approbation de leur Parlement pour poursuivre le déploiement de leurs troupes, ont précisé des diplomates.
(AP)
Comité militaire de l'Otan
Le Comité militaire de l'Otan, regroupe les chefs d'état-major de 26 pays membres, et est la plus haute autorité militaire de l'Alliance.
Il se réunit deux fois par an à Bruxelles et une fois par an à l'extérieur, cette fois-ci à Varsovie
08-09
# Certains responsables estiment que les combats livrés aujourd'hui sont plus intenses en Afghanistan qu'en Irak.
(ats - 19:16)
08-09
# Le Comité militaire de l'Otan s'est réuni pour examiner notamment la possibilité de soutien aux troupes alliées en Afghanistan.
"La situation en Afghanistan sera l'un des thèmes les plus importants des débats", selon le porte-parole de l'état-major polonais, le colonel Zbigniew Gnatowski.
Les membres du comité militaire de l'Otan sont convenus qu'ils devaient remédier aux insuffisances d'effectifs, annonce un porte-parole de l'alliance.
"Tout le monde a reconnu qu'il fallait répondre aux besoins sur lesquels les pays se sont entendus", a dit le colonel Brett Boudreau, porte-parole du comité militaire de l'Otan
A son arrivée dans la capitale polonaise, le général canadien Ray Henault, président du comité militaire, avait dit que les discussions - qui se poursuivront samedi et dimanche - porteraient sur "toute la gamme de nos opérations en Afghanistan". .
Dans le même temps, les responsabilités de l'Otan se sont accrues puisque l'Isaf a succédé en août aux forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis au commandement de la région Sud de l'Afghanistan. .
Les débats de Varsovie ne devraient pas aboutir à des engagements formels de la part des Etats membres, dont nombre sont déjà militairement impliqués au Liban, en Irak, dans les Balkans ou ailleurs.
Comme on lui demandait s'il était réaliste d'attendre des renforts de la part d'armées déjà fortement mises à contribution, Bouteau a répondu: "Bien sûr que c'est réaliste. Mais c'est une décision politique et ce n'est pas nous qui pouvons y répondre."
(Reuters- Ats)
09-09
"Nous avons discuté des obstacles nationaux et souligné la nécessité de les réduire au minimum. J'ai demandé une nouvelle fois aux pays membres d'envoyer tous les hommes et toutes les forces nécessaires qu'ils avaient promis d'envoyer" en Afghanistan, a déclaré le général Hénault à l'issue de la réunion du Comité vendredi et samedi.: .
(afp- 13h05)
2 Occupation de l'Afghanistan
2-1 Sur le terain
07-09–
# Les britanniques sont confrontées à des combats d'une "extraordinaire intensité", plus grande qu'en Irak, a affirmé leur commandant en chef en Afghanistan, le général Ed Butler, à la chaîne de télévision ITV News."Les Britanniques sont l'objet d'attaques pouvant atteindre jusqu'à 12 par jour. Ces attaques sont d'une extraordinaire intensité et d'une férocité bien plus grande en comparaison de celles, prises au quotidien, en Irak", a-t-il estimé."Cela va continuer à être dur et on va continuer à avoir des pertes. ", a poursuivi le général."Les renforts demandés sont actuellement utilisés sur le terrain mais on pourrait, avec plus d'hommes, augmenter la cadence des opérations et faire le travail plus rapidement", a-t-il estimé.Le général Butler a également ajouté que les militaires britanniques participent à des combats rapprochés pouvant aller "parfois jusqu'au corps-à-corps".(AFP)
08-09
# Les opérations de l’Isaf dans les provinces de Helmand et de Kandahâr semblent avoir pour conséquence de déplacer les attaques contre les occupants
En effet, plus de 100 résistants ont attaqué dans la nuit de dimanche la ville de Kalaigar, dans la province orientale de Farah,
Après ils ont repris le chemin du maquis. Il s’agissait de la première attaque des résistants dans cette région depuis la fin 2001.
Bassirat.net avec Reuters, AP et AFP
Otan-Isaf
07-09
L' Isaf) conduite par l'Otan, est régulièrement l'objet d'attaques particulièrement dans les provinces d'Helmand et de Kandahar (sud).
(AFP)
09-09
# Les forces de l'Otan ont annoncé samedi avoir repris aux résistants le contrôle d'une partie de la zone dans le Sud de l'Afghanistan où elles mènent une offensive majeure depuis une semaine
Les affrontements les plus violents, se déroulent dans les provinces de Helmand et Kandahar (sud).
(Afp)
2-2 Les forces en présence
07-09
# 18.500 soldats de 37 pays sont déployés dans d'autres régions afghanes( en dehors du Sud) .
(Avec Afp).
USA
13-09
20.000 soldats sont sous commandement des forces américaines…
AP
Otan-Isaf
07-09
L'Alliance atlantique a demandé vendredi l'envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Afghanistan.
AP
07-09
L' Isaf) conduite par l'Otan, qui compte 21.000 hommes, principalement des Britanniques, des Canadiens, et Néerlandais, est régulièrement l'objet d'attaques particulièrement dans les provinces d'Helmand et de Kandahar (sud).
Envrion 10.000 soldats de l'OTAN, principalement des Britanniques, Canadiens et Néerlandais, ont pris la relève des troupes américaines dans le sud de l'Afghanistan le 31 juillet.(AFP)
Canada
12-09
Le Canada a renforcé son contingent en Afghanistan cette année, le portant à 2.300 hommes, promettant de le maintenir au moins jusqu'en février 2008 et offrant de prendre le commandement dans le sud de l'Afghanistan jusque là.
AP
12-09
Les Forces armées canadiennes seraient sur le point de livrer du renfort à leurs troupes basées en zone de guerre dans le sud de l'Afghanistan. Le Globe and Mail rapporte, ce matin, que 15 autres chars d'assaut de modèle «Leopard» et 120 autres militaires seront probablement déployés en Afghanistan, aussi tôt que le 19 septembre prochain, semble-t-il.Bob Bergen, du Centre d'études militaires et stratégiques de l'Université de Calgary, a rapporté au journal avoir vu les préparatifs en ce sens à la Base des forces armées canadiennes de Wainright, située près d'Edmonton.Le Globe and Mail précise toutefois que le gouvernement du Canada n'a pas encore pris de décision finale.
Globe and Mail
UK
06-09
L'armée britannique déploie 5.000 soldats en Afghanistan.
Près de 4.000 d'entre eux sont engagés avec l'Otan dans la province méridionale d'Helmand.(AFP)
2-3 -Usa
Bush
11-09
Bush a appelé les Américains à "laisser de côté (leurs) différences" pour vaincre le terrorisme …
"Notre nation a subi des épreuves, et le chemin qui nous attend est difficile.
Remporter cette guerre exige l'effort d'un pays uni", a-t-il dit selon des extraits publiés par avance d'un discours qu'il devait prononcer à l'adresse de la Nation.
"Nous devons donc laisser de côté nos différences, et travailler ensemble pour passer cette épreuve que l'Histoire nous a imposée", a-t-il dit.
Les Américains sont profondément divisés sur le bien-fondé de la guerre en Irak et du maintien des troupes dans ce pays..
M. Bush a de nouveau justifié l'engagement en Irak et implicitement rejeté un retrait dans les conditions actuelles en parlant de "combat pour la civilisation".
(afp- 23h41)
Dans les coulisses et au sénat
08-09
Le Sénat américain a voté la loi du budget du département de la Défense pour l'année à venir, allouant 63 milliards de dollars (49,5 milliards d'euros) aux opérations militaires en Irak et en Afghanistan. La loi a été votée à l'unanimité des présents, par 98 votes contre zéro.
Le budget, qui s'élève à 469,7 milliards de dollars (368,9 milliards d'euros), a reçu un soutien massif en dépit des critiques grandissantes du camp démocratique contre la gestion du conflit en Irak par l'administration Bush.
Ps : Le projet de loi comportait à l'origine 50 milliards de dollars (39,25 milliards d'euros) pour les opérations en Irak et en Afghanistan, somme qui a été revue à la hausse de quelque 13 milliards de dollars (10,2 milliards d'euros) le mois dernier.
Selon le Service de recherche du Congrès, le pouvoir législatif américain aura alloué environ 500 milliards de dollars (392,75 milliards d'euros) aux opérations en Irak et en Afghanistan et à la lutte anti-terroriste dans les cinq années qui ont suivi les attentats du 11-septembre 2001.
AP
2-4 Les alliès
UE
07-09
# L’aveu de Bush a suscité de sévères critiques en Europe, où des responsables ont jugé que les prisons de la CIA étaient "iniques" et "incompatibles avec l'Etat de droit".
(afp- 13h06)
2-5 Dans le monde
Allemagne
09-09
# La chancelière A.Merkel a vivement critiqué les centres de détention secrets de la CIA, jugeant ces prisons, (dont Bush a reconnu l'existence), incompatibles avec sa "conception de l'Etat de droit"..
Merkel "Dans ce domaine nous devons trouver les réponses qui conviennent pour lutter contre les terroristes sans remettre en question nos principes et valeurs fondamentaux",
(afp- 13h06)
Canada
12-09
Le Premier ministre Stephen Harper a appelé les Canadiens à soutenir la guerre en Afghanistan .
"Le Canada s'est engagé chaque fois que les Nations unies l'ont demandé. Car les horreurs du monde ne cesseront pas si nous fermons les yeux, aussi lointaines soient-elles", a-t-il déclaré
# Harper s'est adressé à la nation alors que les Canadiens sont de plus en plus inquiets face aux pertes canadiennes en Afghanistan, alors qu'ils sont habitués à ce que leur armée remplisse essentiellement des fonctions de maintien de la paix.
AP
3 Guantanamo
3-2 Paroles
Allemagne
09-09
Le ministre de l'Intérieur Wolfgang Schäuble, un ‘conservateur’, comme Merkel, a fustigé samedi les prisons secrètes de la CIA et le caractère extra-judiciaire du camp de détention américain de Guantanamo.
"Je n'ai jamais compris la raison pour laquelle on emprisonne des suspects de terrorisme en dehors de la compétence des tribunaux américains, comme à Guantanamo. C'est extrêmement douteux", a souligné M. Schäuble dans les colonnes du journal régional Passauer Neuen Presse.
"Même nos amis américains seraient bien avisés de défendre notre liberté et notre législation de manière à ne pas abandonner les principes fondamentaux de notre droit. On ne peut pas approuver la torture, même en sous-main".
(afp- 13h06)
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes Otan & autres - Province non précisée
06-09 Trois soldats britanniques ont été tués (officiellement) mercredi, dont deux dans des actions hostiles, et sept ont été grièvement blessés, a annoncé le ministère britannique de la Défense (MoD).(AFP)
08-09
Vendredi, « le septième jour de l'opération « Medusa » a coûté la vie à plus de 20 résistants dans et autour du district de Panjwayi, grâce à des patrouilles intensives de l'Isaf ainsi que l'usage coordonné de tirs directs et indirects (artillerie, soutien aérien) », a indiqué auparavant un communiqué de l'Isaf.
Détails
Kaboul
Un kamikaze c’est infiltré dans un convoi de véhicules militaires US et c’est fait explosé contre un des Humvee (sorte d'énorme Jeep) du convoi blindés, à proximité de l'ambassade US. Des soldats américains à bord d’un autre Humvee ont rapidement ouvert le feu sur un véhicule voisin.
"Le nombre de victime semble élevé", a affirmé un policier sur place, sans pouvoir donner de bilan plus précis."C'était une explosion importante, soudain tout est devenu noir", a raconté à l'AFP, Hamidullah, un policier qui faisait la circulation sur le rond-point, "Je me suis jeté au sol et en me relevant j'ai vu deux de mes collègues blessés", a-t-il déclaré.
Les forces américano-afghanes et des services de sécurité privés ont bouclé le secteur et évacuaient leurs blessés.
Officiellement l’attaque a fait seize morts, dont deux soldats étatsunien, dont cinq à sept soldats ou spécialistes de la sécurité étrangers, et d’une trentaine de blessés, dont également deux soldats étatsunien.
Bassiratnet avec AFP- 08h44, Reuters, BBC, AIP)
Province de Farah (sud-ouest),
08-09
Quatre soldats italiens de la force de l'Otan ont été blessés, dont l'un grièvement. Un engin explosif a sauté au passage de leur véhicule durant une patrouille.
(EuroNews)
08-09
plus de 100 résistants ont attaqué dans la nuit de dimanche la ville de Kalaigar, tuant deux policiers. Après avoir incendié plusieurs bâtiments, dont un centre de soins, ils ont repris le chemin du maquis. Il s’agissait de la première attaque des résistants dans cette région depuis la fin 2001.
Bassirat.net avec Reuters, AP et AFP
Province de Ghanzi (centre de l’Afghanistan)
12-09
Les forces afghanes ont tué 12 résistants présumés mardi lors d'une fusillade au sud de Kaboul, ont annoncé les autorités locales.
L'accrochage a eu lieu dans le district montagneux d'Andar.Des soldats et policiers afghans, soutenus par les forces de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, sont entrés dans une zone où les résistants étaient retranchés, a expliqué Mohammed Ali Fakuri, porte-parole du gouverneur de la province.
Deux policiers et un soldat afghans ont également été tués.
AP
Province de Helmand (sud)
07-09
Un soldat a été tué et cinq autres grièvement blessés lorsque leur patrouille est entrée sur un champ de mine non signalé dans la province de Helmand, selon un communiqué de l'OTAN. Un sixième soldat a été légèrement blessé.
Un troisième soldat est décédé de ses blessures contractées dans un acte kamikaze la semaine dernière, selon le ministère britannique de la Défense.
AP
07-09
Toujours dans la province de Helmand, un soldat a été tué dans une attaque au mortier qui a également blessé quatre autres soldats, selon l'OTAN et le ministère britannique de la Défense.
AP
Province de Kandahar (sud)
08-09
Opération "Medusa".
L'OTAN a annoncé : 1 soldat de l'Otan tué.
La nationalité du soldat n'a pas été révélée,
(AP)
08-09.
"Au sixième jour d'Opération Medusa, les troupes afghanes et celles de l'Isaf continuent de maintenir la pression sur les combattants qui ont été contenus dans les districts de Panjwayi et Zhari,’ à 35 km au sud-ouest de la grande ville du sud afghan, Kandahar) avec 21 tués", a annoncé l'Otan.. (AP& Afp -13h10)
08-09
Un kamikaze a attaqué un convoi d'employés afghans et étrangers d'une entreprise privée vendredi près de Kandahar, a expliqué le commandant Scott Lundy, de l'Otan (qui ne parle pas de pertes…)(AFP)
Province de Kunar
11-09.
Le véhicule 4X4 de type Humvee s'est renversé lundi à Asadabad, la capitale de la province, tuant l'un de ses occupants et en blessant un autre, a précisé la coalition dans un communiqué.
(afp- 13h48)
Province de Paktia
11-09.
Dans la province orientale de Paktia, les forces de sécurité ont tués 4 résistants a indiqué mardi le ministère afghan de l'intérieur.
(afp- 13h48)
Province de Paktikâ (sud-est)
10-09
"Aujourd'hui vers 13H00 un kamikaze s'est fait sauter au moment où le gouverneur de Paktia (Hakim Taniwal) sortait de son bureau, tuant le gouverneur, son neveu et le chef de ses gardes du corps. Trois policiers ont également été blessés.", a déclaré, le porte-parole du ministère de l'intérieur, Yousuf Stanizai..
(Bassirat.net avec Pajhwok, AP, Tolo TV -afp- 11h44)
11-09
Les funérailles d’Hakim Taniwal, tué dimanche par un kamikaze ont été similairemnt attaqué.
Selon Mohammad Ayoub, chef le police de la province de Khôst, six personnes, le volontaire de la mort et cinq policiers, ont péri dans l’attentat et entre trente et quarante ont été blessées. Un journaliste de Radio Television Afghanistan faisait partie des blessés, a indiqué la chaîne publique.
Bassirat.net avec Pajhwok, AP, Tolo TV
12-09
Un volontaire de la mort s’est fait exploser dans le district de Barmal. Le résistant était sur le point d’être arrêté par la police afghane.
Bassirat.net avec Pajhwok, AP, Tolo TV
Enlèvement
12-09
Un ressortissant colombien et son chauffeur et son traducteur qui travaillent pour Mission d'Aide au Developpement des Economies Rurales en Afghanistan une Ong française, ont été enlevés à l'ouest de Kaboul, a annoncé mardi la police.
AP
3-2 L'Afghanistan en chiffre : Guerre injustifiable appelée "Enduring Freedom déclenchée en octobre 2001.

Civils tués : ? + 1.965
Civils blessés : ? + 1.332 (chiffres trop bas)

Résistances afghans tués : : ? + 1.139
Résistances afghans blessés : ? + 1309 (chiffres trop bas)
Résistances afghans arretés : : ? + 725
Militaires Occupant tués : 619
Militaires Occupant blessés : ? + 619 (chiffre invraisemblablement bas...)
Suicides : ? + 20
CIA tués : : 4

Soldats /policiers tués : ? + 2.404
Soldats gouvernementaux Blessés : ? + 2.820 (chiffres trop bas)
Collaborateurs tués + armée pakistanaise) : 518
Collaborateurs Blessés : ? + 288
Collaborateurs disparus : ? + 14

Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine)
5 Médias
5-1 Marc lemaire : Propagande de guerre
Depuis son déclenchement le 2 septembre, l’opération « Medusa », a fait au moins 200 talibans tués, 80 arrêtés et 180 en fuite écrivent les journalistes sous la dictée des responsables Us.
Ces chiffres ne sont pas été confirmés de sources indépendantes pas plus que sont évoquées d’éventuelles pertes civiles.
Les bilans communiqués sont régulièrement démentis par les résistants qui affirment qu’il s’agit de fausses informations communiquées dans un but de propagande.
Les bilans annoncés par l'OTAN - ont provoqué une sévère réaction d'un des principaux responsables militaires de la résistance le mollah Dadullah.
Dans un appel téléphonique au correspondant de l'agence Associated Press à Kandahar, celui-ci a rejeté les chiffres donnés par l'OTAN et menacé les journalistes qui diffuseraient des "fausses informations". "Ils disent qu'ils ont tué 200 talibans mais ils n'en ont pas même tué 10", a affirmé mollah Dadullah, ajoutant : "A partir d'aujourd'hui, je veux dire aux journalistes que si, dans l'avenir, ils utilisent les fausses informations de la coalition ou de l'OTAN, ils seront nos cibles."
Mollah Dadullah a aussi annoncé que les talibans disposeraient de "500 personnes pour des commandos-suicides".
Les chiffres donnés par l'OTAN, qui dit les obtenir par "des moyens de surveillance et reconnaissance qui opèrent dans la zone et des renseignements des officiels afghans", diffèrent également nettement de ceux des autorités afghanes, qui ont annoncé 89 morts parmi les irésistants. Celles-ci affirment aussi, contrairement à l'OTAN, que l'opération a fait des victimes civiles.
08-09
Bassirat.net avec Reuters, AP et AFP
5-2 4 Articles du journal "Le Monde" sur l'Afghanistan.
(en pièce jointe
6 Les Brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Bush et la manipulation …
09-09
Jeudi soir, Al-Jazira a diffusé une vidéo montrant, pour la première fois selon la chaîne satellitaire arabe, le chef d'Al-Qaïda et deux des futurs pirates de l'air en train de préparer les attaques.(…)
On y voit Oussama Ben Laden en compagnie de Ramzi ben Al-Shaiba, l'un des coordinateurs présumés des attentats.
La Maison Blanche a dit voir dans une nouvelle vidéo montrant Oussama Ben Laden et certains acteurs des attentats du 11-Septembre la justification de l'action du Bush.
"Nous n'avons pas de raison à ce stade de croire qu'elle n'est pas légitime", a dit le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow à propos de la vidéo.
"Ce que la diffusion de cet enregistrement démontre, c'est que le président a tout à fait raison quand il dit aux Américains qu'Al-Qaïda est sérieux et que nous devons prendre leurs intentions au sérieux, mais aussi que nous devons prendre au sérieux notre obligation, qui est d'améliorer les moyens de les pourchasser", a-t-il devant la presse.
(afp- 19h21)
12-09
Un haut responsable de l'Onu, Antonio Maria Costa, directeur de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), a appelé les forces de l'Otan, déjà en difficultés face à la résistance, à anéantir le trafic d'opium en pleine explosion dans cette région du pays.
"J'invite les pays membres à donner à l'Otan le mandat et les ressources nécessaires", a-t-il ajouté devant la presse.
L'explosion en 2006 de la culture de pavot -- qui devrait augmenter de près de moitié cette année pour atteindre un record absolu de 6.100 tonnes -- est surtout le fait des provinces de Kandahar et de Helmand, dans le sud du pays.
Les pays de l'Otan ont commencé lundi à discuter de l'envoi de tels renforts, mais la plupart d'entre eux semblent incapables de dégager des troupes à ce stade.
Le général James Jones, évoquant les difficultés rencontrées sur le terrain par les troupes alliées, avait aussi souligné que "le rôle de l'Otan dans la lutte contre la drogue est passif".
"L'Otan n'a pas de mandat, de mandat offensif, de responsabilité" en matière de lutte contre la drogue, avait-il rappelé, tout en qualifiant d'"absolument essentiel un succès" dans ce domaine.
M. Costa a admis que l'Otan n'avait pas pour l'instant mandat pour poursuivre les trafiquants.
"La sécurité n'était pas un problème majeur lorsque l'Isaf s'est engagée dans le soutien aux équipes de reconstruction" à ses débuts, a expliqué M. Costa.
Toutefois, a-t-il ajouté, "il est clair qu'au cours des 12, 18 derniers mois sa mission a évolué et que tentant activement d'éradiquer les résistants, elle n'a pas d'autre choix que d'éliminer le trafic de drogue et ses retombées".
"Il y a deux fronts dans la même guerre", a-t-il ajouté.
(afp- 13h53)
7 Dossiers
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Point de vue de Bassirat.net : L’Otan demande plus de troupes.
Confrontés à l’augmentation formidable des attaques de la résistance dont ils avaient sous-estimé la vigueur, les plus hauts responsables de l’Alliance atlantique réclament des renforts et l’implication de tous les pays membres.
L’extension du mandat de l’Isaf, sous commandement de l’Otan, aux provinces du Sud est mal engagée.
Deux mois après avoir pris la relève de l’armée américaine, l’Otan est contraint de revoir son dispositif afin de répondre aux défis soulevés par la résistance. a-t-il précisé lors d'un entretien avec des journalistes américains à quelques jours de la réunion à Varsovie des chefs d'état-major des 26 pays membres. Il pourrait s’agir d’un bataillon de réserve et le personnel correspondant aux moyens aériens supplémentaires qu'il juge nécessaires. « Les renforts vont nous permettre de réduire nos pertes et nous amener à une fin heureuse dans un délai plus court », a-t-il précisé en évoquant le début de l’hiver comme date butoir. Où trouver ces hommes ? Plusieurs pistes s’ouvrent à lui.
D’une part, le général américain a laissé entendre que les renforts devraient être prélevés sur les effectifs de quelque 18 500 hommes de 37 pays déjà déployés dans d'autres régions afghanes où la situation est plus calme. Il souhaite notamment que les règles d’engagement de certains contingents soient plus souples. Le général Jones vise en particulier la formidable réserve en hommes que constitue le contingent allemand, 5 000 soldats stationnés dans le Nord et le Nord-Est, qui ne peut être déployé dans les zones de combat qu’avec l’accord du Bundestag, le Parlement allemand. « Il ne s'agit que d'avoir des réserves qui donneraient plus de souplesse au commandant » des forces en Afghanistan, a-t-il souligné.
D’autre part, l'Otan pourrait puiser dans les réserves dites « stratégiques » mises en place pour chaque opération et dont les effectifs sont inférieurs à 2 000. Cette option nécessite l’accord des pays membres.
À Varsovie, les responsables militaires de l’Otan vont également se pencher sur la question des moyens aériens destinés à soutenir et à rendre plus mobiles les troupes. Aujourd’hui, les engagements des alliés en matière d'équipements n'ont été honorés qu'à 85%.
Plus d’hommes pour quoi faire ?
Les généraux de l’Otan souhaitent ramener le niveau des attaques dans les provinces du Sud à des proportions acceptables. La tâche s’annonce ardue à la lumière des propos récents tenus par le général Ed Butler qui commande le contingent britannique dans la province de Helmand
Les résistants parviennent, à adapter leurs tactiques, mais aussi à reconstituer leurs rangs en dépit des pertes qu’ils ont subies depuis le printemps. Ils continuent à disposer de sanctuaires et de soutiens au Pakistan pour entraîner leurs recrues.
En outre, même si les liens entre les résistants et les trafiquants de drogue ne sont pas très documentés, il semble évident que la rébellion tire un bénéfice important de l’explosion de la production d’opium. C’est pourquoi une solution uniquement militaire est vouée à l’échec, conclu Ed Butler…
Bassirat.net avec USA Today, AFP, Reuters et BBC 08 Septembre 2006
7-2 Point de vue de EuroNews : Les résistants multiplient leurs actions armées.
Les résistants multiplient leurs actions armées à l'approche du cinquième anniversaire du 11 septembrePlusieurs attaques ont visé les troupes de l'Otan en Afghanistan ce vendredi.
Dans la plus meurtrière, celle de Kaboul, le bilan s'est alourdi rapidement, atteignant 16 morts, quatorze civils et deux soldats américains, et 29 blessés. Le Kamikaze a visé un convoi militaire étatsunien, tout près de l'ambassade des Etats-Unis, dans un des quartiers pourtant les plus sécurisés de la capitale afghane.
A Farah, dans l'ouest de l'Afghanistan, quatre soldats italiens de la force de l'Otan ont été blessés, dont l'un grièvement. Un engin explosif a sauté au passage de leur véhicule durant une patrouille. Et près de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, c'est un convoi d'employés d'une entreprise privée qui a été attaqué mais seul l'assaillant, un kamikaze, a été tué. A Kaboul, l'attentat-suicide a visé un convoi militaire américain, tout près de l'ambassade des Etats-Unis, dans un des quartiers pourtant les plus sécurisés de la capitale afghane. Le Comité militaire de l'Otan, réuni en ce moment à Varsovie, a décidé d'envoyer des renforts en Afghanistan à la suite de l'aggravation de la situation dans le pays.
(Plus de vidéos d'actualité sur EuroNews)
08-09
7-3 Point de vue de Stop USA : Partage des marchés afghan et irakien.
Toutes les entreprises américaines en Afghanistan ont eu des contrats par l'USAID et par le Département de la Défense ou DOD. Lire l'Usaid et les réseaux terroristes de Bush pour comprendre... à qui rapporte le pillage de l'Afghanistan. Car l'Usaid est -comme par hasard- en connexion directe avec le Département d'Etat. Et qui trouve-t-on dans ce dernier ? Rumsfeld bien entendu... à une époque, il y eut aussi Wolfowicz mais aussi tous les gros pontes de Lookheel Martin, Boeing, Northrop Grumman... On récapitule, les armateurs sont au Département de la Défense, on comprend donc bien qu'ils ont besoin de guerres pour s'enrichir. Voir sur le site The Center for Public Integrity, les "contractors" pour l'Afghanistan et ceux pour l'Irak, vous verrez que ce sont à peu près les mêmes et que KBR, filiale d'Halliburton fief de Cheney, y est en bonne place...
Adriana Evangelizt
Partage des marchés afghan et irakien
L'administration Bush tente de maintenir le plus grand secret sur les contrats mirobolants signés avec des sociétés privées pour la reconstruction de l'Afghanistan et de l'Irak. Néanmoins, à l'issue de six mois d'enquête et plusieurs procédures judiciaires pour obtenir des pièces officielles, le Center for Public Integrity a réussi à reconstituer l'essentiel de ces marchés. À ce jour, leur montant global serait de 8 milliards de dollars au minimum, répartis entre 70 compagnies états-uniennes. Cependant de nombreux contrats sont de type ID/IQ (Indefinite Delivery/Indefinite Quantity) : ce sont des " marchés à commande " par lesquels l'Autorité provisoire de la Coalition détermine ses fournisseurs exclusifs sans préciser à l'avance les quantités dont elle aura besoin, ni les dates de livraison. Le montant des marchés sera donc, au final, plus important. Pour le moment, 8 firmes ont obtenu des contrats supérieurs à 500 millions de dollars : KRB/Halliburton Premier équipementier mondial d'installations pétrolières, Halliburton a diversifié ses activités. La compagnie a notamment créé une filiale, Kellogg Root & Brown (KRB), pour assurer sa sécurité. KRB est devenue l'une des principales armées privées au monde et aujourd'hui, indépendamment de la reconstruction de l'Afghanistan et de l'Irak, Halliburton est devenue le 18e fournisseur du Pentagone. Halliburton/KRB était dirigée, jusqu'à son accession à la vice-présidence des Etats-Unis par Dick Cheney. Bien qu'il n'y exerce plus aucune fonction, celui-ci continuera à en percevoir 165 000 $ par an jusqu'en 2005. Halliburton a signé un contrat de 316 millions de dollars pour la logistique des troupes en Afghanistan et la reconstruction de l'ambassade des États-Unis à Kaboul, ainsi qu'un contrat de 2 milliards de dollars pour la remise en état des champs pétroliers irakiens. Indépendamment, Halliburton a construit les extensions pénitentiaires du camp de Guantanamo. Bechtel Group Inc.
Première entreprise américaine de Bâtiments et travaux publics (BTP), Bechtel est aussi liée au commerce des armes. À ce titre, elle fut l'une des 24 compagnies états-uniennes à approvisionner en armement l'Irak de Saddam Hussein pendant sa guerre contre l'Iran. Bechtel est notamment administrée par Caspar Weinberger (ancien secrétaire à la Défense), George Schultz (ancien secrétaire d'État), W. Kenneth Davis (ancien président de la Commission à l'énergie atomique). Elle a employé comme consultant feu Richard Helms (ancien directeur de la CIA). La nièce de Richard Helms représentait l'émirat des Talibans aux États-Unis, tandis que George Schultz présidait le Conseil d'orientation du Comité pour la libération de l'Irak. Bechtel a signé des contrats de reconstruction d'infrastructures (ports, aéroports, routes, hôpitaux, écoles, etc.) en Irak pour 1 milliard de dollars. International American Products
IAP WorldWide Services est spécialisée dans l'acheminement de fournitures n'importe où dans le monde, notamment l'aide en situation de catastrophe. La composition exacte de la société n'est pas connue, mais elle est qualifiée par le Pentagone de " société détenue par des vétérans ". IAP a signé un contrat de remise en état des centrales électriques en Afghanistan pour 18 millions de dollars, et du réseau électrique et ferroviaire en Irak pour 500 millions de dollars. Perini Corporation
Entreprise de Bâtiments et travaux publics (BTP), Perini est aussi le principal constructeur d'hôtels et de casinos aux États-Unis. L'actionnaire de référence de Perini Corporation, Richard Blum, est l'époux de sénatrice démocrate de Californie, Dianne Feinstein. Celle-ci s'était prononcée en 2002 contre l'attaque de l'Irak avant de faire brutalement volte-face, en février 2003 à l'occasion du discours de Powell à l'ONU. Elle avait alors plaidé pour la guerre. Quelques jours après le revirement politique de Dianne Feinstein, la compagnie de son mari a signé un contrat d'installation des forces US en Afghanistan pour une somme variant entre 0,5 et 500 millions de dollars. Et un contrat identique pour l'Irak. Contrackt International Inc.
Société de Bâtiments et travaux publics et de Défense, Contrackt International Inc. est majoritairement détenue par le magnat égyptien Naguib Sawiris. La société a signé un contrat variant entre 5 et 500 millions de dollars pour la construction d'infrastructures militaires en Afghanistan. Fluor Corp.
Fluor est une compagnie d'ingénierie. Son directeur Philip J. Caroll Jr (qui fut aussi pendant 37 ans le patron de Shell aux États-Unis) vient de démissionner pour devenir le responsable de l'exploitation du pétrole irakien au sein de l'Autorité de la Coalition. Le nouveau vice-président de la firme, Kenneth J. Oscar, était assistant secrétaire à la Défense en charge de l'Army, jusqu'en avril 2002. Enfin, l'amiral Bobby R. Inman (ancien n°1 de la NSA et n°2 de la CIA) en est administrateur. Fluor a signé un contrat d'installation de l'US Central Command en Afghanistan pour un montant variant entre 0,5 et 500 millions de dollars et un contrat identique pour l'Irak.
Washington Group International
WGI est une firme d'ingénierie civile et militaire. Elle a notamment racheté des ateliers du fabriquant d'armement Raytheon. La compagnie est administrée par l'amiral William Flanagan, ancien commandant en chef de l'Atlantique. Comme Perini et Fluor, WGI a signé un contrat d'installation de l'US Central Command en Afghanistan pour un montant variant entre 0,5 et 500 millions de dollars et un contrat identique pour l'Irak. Research Traingle Institute RTI n'est pas une société commerciale, mais une association à but non lucratif. Elle emploie de nombreux universitaires et fournit des expertises aux agences gouvernementales et aux organismes internationaux. RTI est présidé par Victoria Franchetti Haynes, ancienne conseillère des principaux laboratoires de l'US Army. Son vice-président, Aaron S. Williams, était jusqu'en janvier dernier l'un des principaux dirigeants de l'USAID, l'agence gouvernementale chargée d'organiser les appels d'offres pour l'Afghanistan et l'Irak. Son chef de cabinet, Lon E. Maggart, ancien commandant général de Fort Knox, a servi dans l'état-major de Tempête du désert. Enfin, l'un des administrateurs, Gordon R. Sullivan, est le président de la principale association d'anciens de l'US Army. RTI a signé un contrat de conseil à la réorganisation des administrations locales en Irak pour un montant de près de 500 millions de dollars. Sources : Stop USA
Posté par Adriana Evangelizt
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
8-1 Roland Marounek : L'embourbement de l'OTAN en Afghanistan.
* Les "règles d'engagement" de l'armée ont été peu à peu modifiées sans qu'on le dise clairement à Londres.
Les soldats ne se contentent plus d'assurer la sécurité pour la reconstruction et le développement du pays. Ils participent à des opérations de plus en plus massives et sanglantes...
En reconnaissant que les règles d'engagement "sont révisées en permanence" et que les officiers n'étaient plus obligés de s'en tenir à une stricte autodéfense, Londres vient de confirmer ce glissement vers la guerre ouverte
8-2 Claudine Pôlet : Le bourbier afghan, Vietnam des Canadiens?
A Kandahar, l'armée canadienne compte ses morts.
"Quatre soldats meurent en Afghanistan dans l'une des plus grandes batailles qu'ait connues le Canada depuis 1945".
Lundi, la Une du quotidien de Toronto The Globe and Mail a bien résumé l'inquiétude qui prévaut en ce moment à Ottawa. L'armée, basée dans la zone la plus troublée au sud du pays, perd des hommes dans une mission que la classe politique a longtemps présenté comme une opération humanitaire et de reconstruction.
Si, depuis 2002, les quelque 2100 soldats canadiens ont contribué au maintien de la paix dans le cadre de l'ISAF, la mission des militaires a changé depuis la nomination du Premier ministre conservateur Stephen Harper en janvier dernier. De reconstruction, la mission canadienne est devenue une opération de guerre contre les talibans.
A Ottawa, les partis d'opposition ont compris tout le bénéfice qu'ils pourraient tirer du bourbier afghan. "C'est une mauvaise mission pour le Canada", a déclaré le chef du Parti néo-démocrate, Jack Layton. Selon ce leader de la gauche canadienne, les troupes canadiennes doivent quitter l'Afghanistan. Les dirigeants des deux autres partis d'opposition, le souverainiste quebécquois Gilles Ducceppe et le libéral Bill Graham ont tenu des propos plus modérés, refusant d'évoquer un retrait unilatéral d'Afghanistan. En mai dernier, par un vote très serré auquel s'étaient opposés la plupart des députés de l'opposition, la Chambre des communes avait prolongé le mandat des soldats canadiens en Afghanistan jusqu'en 2009. Tous les sondages révèlent que la guerre est très impopulaire et qu'elle est au coeur des préoccupations quotidiennes de l'opinion publique (...) (Ludovic Hirtsmann).
Source : alerte otan <alerte_otan@yahoogroupes.fr>
9-0 Annexe
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
9-1 Les 12 hommes dangereux de Bush.
Dans un article intitulé » les décideurs de l’empire », le Christian Science Monitor, journal à grand tirage américain, présente les 12 principaux membres pro sionistes du clan Bush.
Ces membres ont une grande influence sur les politiques intérieures et extérieures du pays et ceci à tel point que même, les guerres et les coups d'Etat dans les quatre coins du monde ainsi que les discours des membres de l'administration Bush sont, tous, orchestrés par ces derniers.
De sorte que Bush ne fait rien, sans leur autorisation. En tout cas, tous les événements, survenus, à travers le monde entier reflètent d’une manière ou d’une autre, les traces des Américains ; des événements tous coordonnés par ce conseil de 12 membres.
Voici ces 12 figures de proue :
Irving Kristol
Père du mouvement néo-conservateur américain, Irving Kristol fait partie des intellectuels new-yorkais, pour la plupart des immigrés juifs de l'Europe de l'Est. A la fin des décennies 30, il a poursuivi ses études à City Collège, à New York.
Entre 1947 et 1952, il a été le rédacteur en chef de la revue, “Commentary". A la fin des décennies 60, ce libéral s'est joint aux rangs des néo-conservateurs, car les libéraux avaient des tendances anti-américanisme à son égard.
Kristol père a écrit de nombreux articles, dans les publications telles que “The National intrest" et "The public intenes", articles dans lesquels peut-on lire les principes du néo-conservatisme américain.
Par ailleurs, il a rédigé de nombreux ouvrages, y compris, "The Autobiagraphy of an idea, Neoconservatism".
Il est le père de William Kristol, rédacteur en chef du " Standard weekly".
Norman Podhoretz
Podhoretz, théoricien du néo-conservatisme, écrit, pour le moment, dans divers domaines social, culturel et international. Entre 1990 et 1995, il était fondateur de la revue " Commentary".
Contrairement à ses tendances politiques, dans les décennies 70, il a, aujourd'hui, rejoint, les rangs des libéraux.
Il a rédigé de nombreux ouvrages, dont, "Breaking Ranks", dans lequel il a prétendu que la survie des Etats-Unis constitue une priorité de la stratégie militaire américaine.
Podhoretz et sa femme, Midge Decter, qui est une critique sociale ont dirigé, à la fin des décennies 80, "le Comité sur le danger présent".
Le fils de Podhoretz est le journaliste du "New York Post".
Paul Wolfowitz
Architecte de la guerre, en Irak, qui assumait, pendant trois ans, le poste de sous-Secrétaire américain à la Défense, Paul Wolfowitz a été désigné, en 2005, par le Président américain, George W Bush, en tant que Gouverneur de la Banque mondiale.
Entre 1989 et 1993, en tant que conseiller politique du Secrétaire américain à la Défense, il dirigeait une équipe de 700 membres dont le devoir était de fonder la stratégie militaire américaine, à la fin de la guerre froide.
Avec la collaboration de Lewis Libby, il a élaboré, en 1992, un plan, soutenant la maîtrise militaire, par l'Amérique de l'Euro-Asie et la lutte préliminaire contre les pays soupçonnés de produire des armes de destruction massive.
La publication dudit plan dans la presse a suscité une réaction dubitative, et ceci à tel point qu'il a été forcé à passer en revue le texte.
Après les événements du 11 septembre, la plupart des principaux membres de cette équipe ont assumé, en 2002, les postes-clés relatifs à la stratégie sécuritaire du pays.
Lors de la guerre du Golfe persique, en 1991, Wolfowitz soutenait la thèse de la poursuite de la guerre, jusqu'au renversement du régime de Saddam.
Richard Perle
Réputé du "Prince des ténèbres"¸ en raison de ses positions fermes dans le domaine de la sécurité nationale, Perl compte au nombre des néo-conservateurs de poids.
Il est l'un des fondateurs du plan de "la destruction constructive", dont l'objectif est de reconstruire la structure du Proche-Orient. Il avait inséré des parties importantes de ce plan dans son rapport-clé, pour les présenter, ensuite, en 1996, au parti de la droite du Likoud. Il a contribué à la création du Centre de la police sécuritaire et de l'institut juif pour la sécurité nationale. Par ailleurs, il faisait partie de l'American Entreprise.
Conseiller de la fondation anti-terroriste de la défense de la démocratie, il était l'un des responsables du quotidien " Jerusalem Post".
Douglas Feith
Le Département américain de la défense a annoncé que le numéro 3 du Pentagone, Douglas Feith, démissionnerait, cet été, de son poste de Sous-secrétaire américain à la Défense. Depuis l'arrivée de Bush au pouvoir, aux Etats-Unis, Feith était dans ce poste.
Avant l'entrée au Pentagone, il était l'expert des questions moyen-orientales, entre 1981 et 1982, au conseil de la sécurité nationale. Il semblerait qu’il ait été partisan du parti de la droite israélienne du Likoud.
Feith et son père collaboraient avec un mouvement sioniste, dans son pays natal, la Pologne où fils et père ont salué les efforts déployés par l’organisation de soutien au Likoud. En 1992, il était le vice-Président de la délégation des conseillers de l'institut juif de la sécurité nationale.
Lewis Libby
Libby est, pour l'heure, le directeur de cabinet du vice-Président américain Richard Cheney. Il a occupé plusieurs postes, dans l'administration Bush.
Au cours du premier mandat de Bush, Libby était le sous Secrétaire américain à la Défense.
Il était le co-fondateur du projet du "Nouveau siècle américain". Avec la collaboration de Paul Wolfowitz, de William Kristol et Robert Kagan, il a préparé un rapport, ayant pour thème " La réforme de la stratégie défensive des Etats-Unis d'Amérique, des forces et des ressources pour le nouveau siècle".
EN 1992 où Cheney était le Secrétaire américain à la Défense, il a contribué à l'élaboration du plan controversé de Wolfowitz, ayant pour titre " Guide de la stratégie défensive".
A l'heure actuelle, Libby est le conseiller du centre d'études de la Russie et de l'euro-Asie dans l'institution américaine de RAND.
John Bolton
En février 2005, John Bolton a été nommé Ambassadeur américain, auprès de l'Onu.
Si le Congrès américain confirme son nouveau poste, il quittera, pour toujours, son poste actuel de sous-secrétaire d'État nord-américain pour le Contrôle des Armements et la Sécurité Internationale.
Avant l'entrée en fonction dans le département d'Etat américain, il était le vice-Président de l'entreprise des néo-conservateurs, occupant, par ailleurs, des postes, au sein des administrations Ray gun à l'époque de Reagan et Bush père. Parfois, Bolton présente des allégations qui ne sont guère confirmées par les organisations des renseignements.
Dans une allocution, en mars dernier, il a prétendu que la Libye, la Syrie et Cuba avaient fait tout leur possible pour fabriquer des armes de destruction massive.
Mais, la CIA et d'autres services secrets américains ont, vivement, rejeté, en juillet 2003 les allégations de Bolton sur les progrès de la Syrie en matière d'armements.
Elliot Abramz
Elliot Abramz, est nommé, en 2005, le vice Conseiller de la sécurité nationale, chargé de la "promotion de la démocratie et des Droits de l'homme" (sic), en février 2005.
Entre 2000 et 2005, il était le premier conseiller de l'administration Bush pour les questions du Proche-Orient. Le début de ses activités politiques remonte à ses collaborations avec le Sénateur "Henri Kissinger".
Il a occupé plusieurs postes, au sein du département d'Etat américain, à l'époque de Reagan. Entre 1990 et 1996, il était le membre de l'institut de Hudson. Par ailleurs, il a assumé la présidence du Comité américain de la liberté internationale des religions.
En 1991, il a été reconnu coupable pour avoir révélé certaines informations sur l’Iran, au sein du Congrès américain. Cependant, Bush père l'a amnistié, en 1992. Abramz épouse, en 1980, Rachel Decter, la fille de Podhoretz et Midge Decter.
Robert Kagan
Robert Kagan écrit dans le domaine de la stratégie des Etats-Unis et de la diplomatie américaine.
C’est au printemps 1997 que les néo-conservateurs Robert Kagan et William Kristol ont fondé le « Projet du nouveau siècle américain ».
En 1998, il a écrit une lettre controversée à l'adresse du président de l'époque, Bill Clinton, dans laquelle il a rappelé la nécessité du changement du régime irakien.
Après avoir préparé, entre 1984 et 1985, les textes des discours du Secrétaire d' Etat américain, il a été recruté, en tant que haut fonctionnaire du département d'Etat américain.
Il était, également, l'éditorialiste de Washington Post et a écrit des articles dans le Standard Weekly.
Michael Ledeen
Michael Ladine est, dit-on, le plus radical des néo-conservateurs américains qui a eu des entretiens avec le haut conseiller de Bush à la politique extérieure, Karl Rove.
Il est partisan du plan du changement du régime actuel iranien. En 2001, il a fondé la fondation pour la démocratie en Iran. Faisant partie du clan Reagan, il était le conseiller du Secrétaire d'Etat américain.
Il coopère, pour l'heure, avec Richard Perl. Par ailleurs, il était un des fondateurs de l'institut juif aux affaires de la sécurité nationale. Entre 1975 et 1977, il collaborait avec la revue "New Republica" et il était l'éditorialiste du trimestriel " Washington".
Il a, également, écrit le livre de la Guerre contre la terreur dans lequel il a soutenu le changement des régimes irakien, syrien et saoudien.
William Kristol
William Kristol est le fils du "père du néo-conservatisme", Irving Kristol. Il est, a l'heure actuelle, le Président du "Projet pour le Nouveau Siècle Américain" et rédacteur en chef du "Standard Weekly". Il a commencé ses activités politiques, avec le Sénateur Henri Kissinger.
Il a changé sa ligne de conduite, en se rangeant aux côtés des Républicains. En 1991, Il a apporté son soutien au changement du régime de Saddam.
Avec la collaboration de Lawrence Kaplan, il a rédigé le livre « La guerre contre l’Irak : tyrannie de Saddam et mission de l'Amérique".
Il est, par ailleurs, le membre de la mission des conseillers de la Fondation de la défense des démocraties.
Frank Jaffney
Il est le fondateur du Centre pour la politique de sécurité dont l'objectif est de maintenir la paix mondiale par la puissance américaine.
En 1987, il a été nommé l'adjoint au Secrétaire américain à la Défense, chargé du contrôle d'armements et de la sécurité internationale, sous Reagan.
Il collabore, de temps en temps, avec le Washington Times, le quotidien Defence News et le Business Investors.
Rappelons qu'il est le membre du Conseil de rédaction des publications électroniques, telles que : » Jewishworldreview.com", "National Review Online" et "worldDaily.com", qui ont des tendances pro sionistes. De même, il est l'un des 25 néo-conservateurs qui contribuent à élaborer le Projet pour le Nouveau Siècle Américain.
Sources : Irib
Posté par Adriana Evangelizt
9-2 Eric Laurent : Cinq ans après le 11 septembre 2001 : toujours les mêmes questions, toujours les mêmes doutes.
Cinq ans après les attentats du 11 septembre, les nombreux mensonges et silences officiels qui entourent cette tragédie n'ont toujours pas été levés. Désormais, deux lectures de l'événement dominent.
La première, véhiculée par les nombreux films et documentaires récents, reprend sans sourciller la version officielle, sur une grave lacune des services de renseignements américains dûment avertis de l'imminence d'un attentat mais incapables de réagir à temps.
Une thèse aussi fausse que celle défendue par certains "conspirationnistes" qui voient, par exemple, dans le détournement des quatre avions de ligne un complot monté par les autorités américaines avec la complicité même d'Israël, afin de créer un choc dans l'opinion qui ouvrirait la voie à une intervention militaire en Irak.
Ces deux lectures opposées me paraissent également ineptes et dangereuses. Dans le premier cas, elles accréditent une vérité tronquée et dans l'autre, elles ouvrent la voie au pire délire, tout en laissant de côté des faits réels et troublants.
J'ai publié en 2004 La face cachée du 11 septembre, résultat de plus d'une année d'enquête. Je suis allé en Afghanistan jusqu'aux montagnes de Tora Bora, dernier refuge de Bin Laden, et j'ai interrogé le vice-président de la commission d'enquête, Lee Hamilton. Je me suis également rendu au Pakistan, en Grande-Bretagne, en Israël et au Qatar pour rencontrer les responsables de la chaîne Al Gazeera, qui diffuse les vidéos de Bin Laden. Mon livre vendu à plus de 150 000 exemplaires en France, traduit dans treize pays, a été refusé par toutes les maisons d'édition américaines, qu'elles soient liées à de grands groupes ou totalement indépendantes. Le 11 septembre, aux Etats-Unis, reste un sujet tabou, et pourtant de nombreuses questions soulevées dans mon livre demeurent toujours sans réponse.
Je n'en mentionne que trois (qui sont décrites en détail dans la vidéo ci-dessous):
Pourquoi Ousama Bin Laden n'est-il toujours pas inculpé par les responsables américains pour les attentats du 11 septembre ?
Pourquoi la CIA, qui surveille en permanence les marchés financiers, n'a-t-elle pas détecté le plus grand délit d'initié de l'histoire marqué dans les jours précédant le 11 septembre par des achats spéculatifs, portant exclusivement sur les actions des deux compagnies, American United Airlines, dont les avions furent détournés par les terroristes ?
Quelle est la véritable identité des pirates de l'air ? Contrairement aux affirmation officielles, cinq d'entre eux ont usurpé l'identité de personnes toujours vivantes, dont j'ai retrouvé les noms et la trace, qui ont vivement protesté en découvrant leur visage sur la liste diffusée par le FBI.
Eric Laurent
Eric Laurent Chez Ardisson (France 2 - Tout le monde en parle, 2004)
Grand reporter à Radio France et au Figaro, passionné de politique internationale, j’ai toujours enquêté sur les intérêts secrets et le jeu caché des hommes de pouvoir. J’ai aussi couvert de nombreux conflits (guerre Israelo arabe de 1973, occupation soviétique de l’Afghanistan en 1979, invasion israélienne du Liban en 1982...)
Je suis né le 4 mars 1947. Maîtrise de droit, puis études en Sciences de la communication à l’université de Berkeley en Californie.
Voici mon parcours plus en détail:
En 1979-1980: conseiller et collaborateur de Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de l’Express pour l’élaboration et l’écriture du «Défi mondial», publié simultanément dans 15 pays.
1984: Chercheur pour les études internationales au Woodrow Wilson Center for International studies à Washington, et publication de «La puce et les géants», enquête sur la révolution informatique et la guerre du renseignement, à partir de la Silicon Valley, publié chez Fayard et préfacé par l’historien Fernand Braudel. Adaptation télévisée par FR3 et une télévision britannique.
A partir de 1985: reportage de politique étrangère pour le Figaro Magazine et interview exclusive de personnalités internationales: Kadhafi, Saddam Hussein, David Rockefeller, Giovanni Agnelli, Ronald Reagan...et publication de «La corde pour les pendre» Fayard, livre enquête sur les liens et les complicités entre le monde des affaires et les dirigeants communistes depuis la révolution d’octobre 1917, à partir de la personnalité mystérieuse d’Armand Hammer, multimilliardaire américain qui fut l’ami intime de Lénine et de ses successeurs au Kremlin mais aussi très proche des Présidents américains les plus conservateurs - Armand Hammer chercha d’ailleurs, en vain, à faire interdire ce livre, en raison des révélation qu’il contenait.
Depuis 1986: conseiller éditorial aux éditions Olivier Orban, puis Directeur Littéraire aux Editions Plon.
1990: Publication de «Guerre du Golfe» avec Pierre Salinger chez Orban, plus de 240.000 exemplaires vendus en grand format, puis quelques mois plus tard, suivi, de «Tempête du désert». (Orban) près de 80 000 exemplaires vendus .
1993: Publication de «La mémoire d’un Roi» Plon, entretien avec Hassan II, puis en 1994 des «Fous de la paix», avec Marek Halter, enquête sur les coulisses des accords d’Oslo et la genèse du processus de Paix Israelo Palestinienne.
2003: Publication en janvier 2003 de «La guerre des Bush» 160 000 exemplaires vendus et 19 traductions à l’étranger, puis le 26 mai 2003 «Le monde secret de Bush».
2004: publication de "La face cachée du 11 septembre", un réquisitoire contre les ambiguïtés américaines. Vendu en France à plus de 100 000 exemplaires, il a été également traduit dans 12 langues et fait actuellement l’objet d’une adaptation télévisuelle
2006: "La Face cachée du pétrole", une enquête sur les manipulations et les mensonges des pays qui produisent le pétrole et les compagnies qui le vendent.
Par Eric Laurent, sa biographie
Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole
9-3 La réorganisation dans l'administration et les services de renseignement américains après le 11-Septembre
Après les graves failles et lacunes enregistrées à l'occasion des attentats du 11-Septembre, les autorités américaines se sont livrées à l'une des plus grandes réorganisations de leur appareil de sécurité depuis la création du ministère de la Défense en 1947. Dans le même temps, les dépenses de sécurité ont explosé, passant de 16,8 milliards de dollars en 2001 à 55 milliards en 2006. Voici un aperçu des réorganisations:
MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE
Vingt-deux agences fédérales dispersées et comptant 180.000 employés ont été regroupées en mars 2003. Le nouveau ministère de la Sécurité intérieure supervise la sécurité des ports, aéroports et des frontières. Il devient l'unique référent des autorités civiles d'une ville ou d'un Etat qui recherchent des renseignements ou des informations confidentielles sur des menaces. Bien que créé dans une optique antiterroriste, ce ministère a étendu ses prérogatives aux risques naturels, comptant sous son ombrelle la FEMA, agence de gestion des catastrophes.
ADMINISTRATION DE LA SECURITE DES TRANSPORTS
Le Congrès a créé l'Administration de la sécurité des transports (TSA) peu après les attentats du 11-Septembre en tant que branche du ministère des Transports. Le TSA a ensuite été fondu en mars 2003 dans le ministère de la Sécurité intérieure. Censé protéger tous les modes de transport, le TSA a reçu du Congrès un ordre de mission le poussant presque exclusivement à prévenir les attentats à bord des avions de ligne. Des milliers d'agents de sécurité en civil ont été déployés dans les vols commerciaux. Plus de 50.000 contrôleurs de sécurité ont été engagés dans les aéroports pour remplacer les sociétés sous-traitantes employées par les compagnies. Des milliards de dollars ont été dépensés pour installer des détecteurs d'explosifs dans les aérogares.
MINISTERE DE LA JUSTICE/FBI
La priorité No1 du FBI n'est plus la lutte contre la criminalité mais l'antiterrorisme. Des centaines d'analystes ont été embauchés et déployés dans le pays, alors que des centaines d'agents ont abandonné la traque des braqueurs de banques et autres criminels pour faire de l'antiterrorisme. Par ailleurs, la loi USA Patriot Act, adoptée 45 jours après les attentats, a réduit les barrières entre les services de renseignement et les forces de police. Elle a aussi nettement assoupli les règles en matière d'écoutes et de surveillance pour les dossiers terroristes, au grand dam des organisations de défense des droits civiques.
RENSEIGNEMENT
Les 16 agences de renseignement ont été unifiées sous l'autorité d'un directeur national du renseignement, l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad John Negroponte. Un Centre national du contre-terrorisme a été créé pour regrouper membres du FBI, de la CIA, du Pentagone et d'ailleurs pour traiter en un seul lieu toutes les informations sensibles. Le centre a plusieurs centaines d'employés, alors que la communauté du renseignement compte environ 100.000 membres. De plus, la CIA entend accroître de 50% le nombre de ses agents et analystes d'ici 2010. Elle portera un accent particulier sur ceux parlant le farsi, l'ourdou, le pachtou et le coréen. Ces deux dernières années, l'agence a ouvert ou rouvert des bureaux dans une vingtaine de pays.
PENTAGONE
Le Commandement Nord, créé en 2002, supervise les opérations militaires domestiques et coordonne l'aide aux autorités civiles. Peu après les attentats, des patrouilles d'avions de combat ont commencé à survoler les principales villes avec autorisation d'abattre tout appareil menaçant. La Marine a reçu l'autorisation d'intercepter tout bâtiment transportant des terroristes ou des armes. Plusieurs Forces de réaction rapide ont été mises sur pied afin de répondre à d'éventuelles menaces au sol. L'armée de l'Air a mis sur pied la base de données TALON, très controversée, censée réunir des informations sur de possibles menaces terroristes.
MINISTERE DE LA SANTE
Plus d'un milliard de dollars ont été distribués aux hôpitaux et organes sanitaires municipaux et régionaux afin de parer à toute attaque bactériologique. Les agences sanitaires ont acheté du matériel de laboratoire, des moyens de communication et dopé leurs effectifs, tandis que les hôpitaux se sont entraînés à traiter une attaque mortelle à la variole ou au bacille du charbon et acheté des médicaments et des kits de décontamination. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a mis sur pied un réseau d'alerte permettant aux scientifiques d'émettre des bulletins d'alerte dans tous le pays. Enfin, 645 millions de dollars ont été débloqués pour acheter médicaments, masques, respirateurs et autres au profit de la Réserve stratégique nationale.
AP
9-3 « L'Impérialisme humanitaire », un livre de Jean Bricmont.Hors d'Afghanistan : Halte à l'impérialisme humanitaire !Fondements pour un retrait unilatéral des forces armées canadiennes « L'Impérialisme humanitaire », un livre de Jean Bricmont publié chez LUX Éditeur est maintenant disponible en librairie. Dans cet ouvrage attendu, l'auteur livre des arguments forts pour une opposition sans complexe aux interventions militaires et dresse les fondements d¹un argumentaire qui pourrait servir aux Canadiens pour un retrait unilatéral de nos forces armées en Afghanistan.En faisant un examen du consensus qui apparaît lorsque les grandes puissances, dont le Canada, s¹appuient sur la défense des droits humains et la promotion de la démocratie afin de justifier leurs invasions militaires, Bricmont jette un regard critique sur les préjugés et les manipulations qui sous-tendent l'idéologie de l¹ingérence. Par le fait même, il soulève un nombre de questions qui sont rarement énoncées et auxquelles on ne s¹attarde que trop rarement : à qui profitent vraiment ces ingérences militaires ? Aux populations locales ou aux grandes entreprises ? La vision traditionnelle du droit international, qui interdit l¹ingérence unilatérale, est-elle vraiment dépassée ? Lorsque l¹on parle de démocratie et de droits de l¹homme, pense-t-on aussi aux droits économiques et sociaux ? Doit-on envahir un pays entier et le plonger dans la guerre civile, sous prétexte, par exemple, que les femmes sont soumises à un régime barbare et dégradant ?C¹est à ces questions, où les considérations politiques, éthiques et morales sont aussi nombreuses que complexes, que s¹attaque Jean Bricmont. Sans tomber dans le relativisme culturel, l¹auteur d¹Impérialisme humanitaire remet en question la légitimité et les effets des politiques occidentales vis-à-vis du tiers-monde. En esquissant une démarche politique autre que celle de l¹ingérence, fondée sur une vision radicalement différente des rapports Nord-Sud, Bricmont en appelle à l'engagement citoyen. Nos gouvernements tentent de justifier l'injustifiable : un appui servile à l'impérialisme le plus brutal et destructeur, pourvu qu'il se drape dans les oripeaux de la liberté.C'est à cette logique qu'il faut s'opposer afin d'établir les bases morales d'un retrait des forces armées canadiennes d'Afghanistan.

Également co-auteur, avec Alan Sokal, du retentissant Impostures intellectuelles, Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l¹Université catholique de Louvain, en Belgique. Il est disponible pour des entrevues téléphoniques, et peut se déplacer à Paris pour des captations en studio (télé et radio). Afin de planifier une entrevue, ou demander un exemplaire du livre en service de presse, veuillez vous adresser à Louis-Frédéric Gaudet, en téléphonant au (514) 521-5499 ou en écrivant à l'adresse électronique suivante : lf.gaudet@luxediteur.com.Disponible en librairieJean Bricmont, L'Impérialisme humanitairePréface de Normand BaillargeonMontréal, Lux Éditeur, 2006,228 pages.ISBN 2-895960-38-0Prix : 21,95 $